Votre personnage
Nom : Sachant que c'est le seul patronyme que je porte, je répondrai
Slinn... Diminutif du bien compliqué nom que l'on m'accorda à ma naissance, à savoir Seil'neo Aylin.
Prénom : Par définition, un prénom est un nom qui en précède un autre. Le seul que j'ai, je viens de le citer. Je n'ai donc pas de 'prénom'.
Âge : Je ne connais ni ma date de naissance, ni mon âge. Les gens qui me croisent me donne généralement entre seize et dix-neuf ans, mais je sais trop bien que ce n'est qu'une apparence... Parfois, je me dis que j'ai peut-être vécu l'équivalent d'une dizaine de générations.
Fonction : Je serais ironique en annonçant que je suis
trop jeune pour faire partie du corps enseignent... Malgré tout, je suis bel et bien un simple élève.
Race : Je pense pouvoir affirmer sans trop de doute que je suis ce qu'on appelle communément un métamorphe. S'entend que je peux changer d'apparence physique à volonté et même être animal durant un temps limité, au risque de ne plus pourvoir revenir à l'état initial.
Monde d’où vous venez : J'ai envie de dire que je viens de mes songes, j'ai envie de dire que j'ai toujours été à Amarth, j'ai envie de dire tant de choses, mais je ne les dis pas. Alors je déclarerai juste que je ne sais pas d'où je viens.
College : Je pense pouvoir intégrer Cosmos sans grande difficulté...
Cycle : Étant donné que je viens d'arriver à l'Université, je n'en sais rien. Il y a beaucoup de choses que je ne sais pas... Et cela m'embête bien plus que vous.
Niveau de perversion jusqu'au quel vous pouvez aller : Plaît-il ? [Boarf, Slinn ne ferait pas de mal à une mouche, il n'est pas intéressé par le genre humain. Sauf que bon... Y'a le dominateur et le dominé, hein ? En ce qui me concerne, je suis bien capable de le faire aller jusqu'au niveau 6 en tant que victime. Sauf que je ne considère pas le viol comme forcément plus trash que du hard SM... « Violez-moi, mais en douceur je vous prie... », dit l'intéressé, sauf qu'il n'a pas son mot à dire dans l'histoire, héhéhé.]
Autre : Autre, autre quoi ? Je vais déjà me mettre à nu - au sens figuré, je précise quand même - dans pas plus de dix secondes, je ne vais pas préciser autre chose avant... A part peut-être « Âmes sensibles s'abstenir » ? Même pas.
Description générale
Le temps en est à un point où l'on peut dire qu'il est très tard, aussi bien que très tôt. Tout dépend de la journée que l'on lui donne... Je sais que l'aube ne va pas tarder, et l'éveil d'Amarth avec. Ma main tremble, et je ne peux que lui donner raison. Je me suis déjà mille fois répété que j'écrivais ça pour moi, mais rien n'y fait, j'ai toujours cet espoir que ma plume se fasse poussière avant que je ne la pose sur le papier... Et puis doucement, j'approche la pointe de cette feuille qui me sert de support, et y trace les premiers caractères de mon histoire. Déjà ma plume est entraînée par le cours de mes pensées.
Seil'neo Aylin, dit Slinn. Je suis très probablement la personne qui se connaît le moins en cette université... Mon problème est facilement devinable, je suis amnésique. Certains diront que je souffre d'amnésie lacunaire, d'autres d'amnésie antérograde, moi je n'ai pas choisi. Si j'avais pu le faire, j'aurai préféré garder l'intégralité de mes souvenirs, quels qu'ils soient... Ainsi, de grands pans de ma vie ont été effacés de ma mémoire défectueuse, et encore aujourd'hui je ne cesse d'oublier ce que j'ai fait la minute d'avant ou la veille. À chaque amnésie sa cause... La mienne découle de troubles psychologiques. Parce qu'il n'y a pas que ma mémoire, qui ne va pas, c'est ma caboche entière, qui a des problèmes... Je suis schizophrène. Qu'est-ce que ça veut dire ? La schizophrénie, ça commence à l'âge adolescent, là où on en a le moins besoin... Difficultés de concentration, désorganisation, troubles de mémoire, ce sont les premiers symptômes, les premiers d'une série qui n'en finit pas. Un peu plus tard, c'est les hallucinations, les délires, les phrases qui ne veulent rien dire, on se détraque lentement, et puis on fait peur aux autres... J'étais paranoïaque, mais il y a de quoi l'être, quand on entend des voix doucereuses à chaque coin de rue et qu'un fantôme vient nous hanter toutes les nuits. Et puis après c'est le retrait. On s'isole, on a du mal à s'exprimer, on est constamment las, inexpressif... J'ai conscience de mon état, mais l'idée de changer ne m'a jamais vraiment donné envie. J'ai perdu le goût des contacts sociaux.
Pourtant j'aurais pu être bien entouré, si je n'avais pas eu ces problèmes... Enfant, j'étais gentil et rieur, paraît-il. Rien ne pouvait me faire perdre le sourire et j'essayais de rendre les gens heureux. Maintenant, les autres... Je n'en ai que faire. Ils vivent chacun leur vie, et je ne souhaite pas les connaître. Ils ne me gênent pas, loin de là... Simplement, je me fiche de leur existence. Je vis seul.
Quand on tente de m'approcher, je deviens cynique, sans aucun état d'âme. Et j'ai depuis longtemps découvert que la seule relation que je pouvais entretenir se manifestait sous forme de schéma simpliste dominé et dominant. La seule manière de m'approcher, c'est de me forcer.
Vous voulez tout savoir ? Du début à la fin ? Il y aura de grands vides, des ombres, des flous, une succession de montagnes, de dunes, de plaines et de bassins... Des choses que j'aurai oubliées, d'autres que j'aurai volontairement omises. Il y aura des passages inintéressant pour quelqu'un qui ne désire pas plus en savoir sur moi, et puis des passages regorgeant d'informations, et auxquels je m'accrocherai car ce sont les seules découvertes que je peux faire dans ma vie : des souvenirs. Et puis finalement, il n'y aura qu'une longue période dans lequel le cadre spatio-temporel restera inconnu, mais où j'aurai quelque chose à narrer, malgré tout. Quelqu'un qui n'oublie pas ne peut pas se rendre compte...
Mon histoire ne commence pas à ma naissance. Qui se souvient des premières minutes de sa vie ? Personne, moi encore moins. La différence avec les autres, c'est que, si je sais comment je m'appelle, je ne me souviens en revanche pas de mes parents. En ai-je jamais eu ? Peut-être que dans le monde d'où je viens, les êtres se reproduisent par clonage, qu'en sais-je... Aussi, je commencerai à l'enfance, où je conserve précieusement des débris de rencontres, des instants infimes, des miettes de souvenirs... Je sais que j'ai eu une amie, son nom s'est effacé comme d'innombrables autres. Elle avait le même âge que moi et, loué soit le Ciel, j'ai encore une idée très précise de notre relation. C'était elle la plus mature, elle m'expliquait tout ce que je ne comprenais pas, et puis elle partageait ses secrets et ce qu'elle savait. Moi en échange, j'étais son marchand de rire. C'était une union saine, nous ne pouvions nous passer l'un de l'autre, comme deux moitiés inséparables, et malgré nos personnalités diamétralement opposées, nous étions les meilleurs amis du monde. C'est là que l'ignoble de l'amnésie frappe, car je suis heureux de me souvenir de sa mort. Quel que soit l'évènement, quelle que soit la personne que je garde en mémoire... La chose la plus horrible peut me faire sourire. Ainsi, je me souviens de ce jour où elle est bêtement tombée, de je ne sais quel endroit, lors d'un de ces jeux auxquelles nous passions nos journées. Ça ne m'attriste pas plus que ça, je ne sais pas ce qu'il y a, après la vie. J'imagine un grand Rien... Et puis je me dis que vivant ou mort, le choix ne nous appartient pas, et l'un ne vaut pas l'autre. Je ne suis pas suicidaire, mais je me fiche de partir ou rester. Je profite de l'instant présent, dirigé par un immense
Carpe Diem.
Après mon enfance, il y a mon adolescence, et puis mes troubles qui s'annoncent. Mes problèmes de mémoire se faisaient déjà sentir, bien que beaucoup moins importants qu'aujourd'hui, et je me souviens d'avoir commencé à me détacher de tout... De quoi ? Je ne sais pas. Autre forme de souvenirs, c'est une idée, imprécise, une certitude. Je me détachais. Il n'y avait pas d'image, pas de son, pas d'odeur pour caractériser ces choses-là. De mon adolescence je ne me souviens que d'un guet-apens, où j'ai été frappé par je ne sais qui pour je ne sais quelles raisons. Je me souviens de cette douleur cuisante que j'ai ressenti, je me souviens des coups qui pleuvaient, je me souviens de l'acte, pas des visages. Je me souviens de mes cris, aussi. Puis, ce sont les hallucinations qui ont commencées, alors que je grandissais, peu à peu. Je voyais des fantômes, j'entendais des voix, je me sentais constamment espionné, comme si quelqu'un m'avait suivi depuis le tout début et que je venais de m'en apercevoir. Les rares personnes de mon entourage me fuyaient, je me retrouvais bien souvent seul... Et je me suis rapidement rendu compte que je ne faisais rien pour arranger les choses. J'étais apathique, je ne montrais plus aucune expression, je n'aimais pas parler. Le piège de la schizophrénie s'était refermé sur moi et avait fait de ma personne un asociale. C'est ici qu'a commencé mon amour de la peinture. La toile et les pinceaux ne pouvaient pas avoir peur de moi, et je découvrais que j'étais capable, à défaut d'aimer, de créer, de rendre une image vivante. Renfermé sur moi-même, je passais presque tout mon temps dans les méandres de mon imagination, visitant des mondes dont j'étais le Dieu, et non l'un des figurants... Je n'existais pas dans mes mondes. J'en étais juste le fondateur.
Est venu le jour où ma vue commença à faire des siennes. A-t-on déjà vu un aveugle chronique ? J'en suis un. Cette idée paraît peut-être farfelue et sotte, et pourtant... À certains moments, je perds toute perception visuelle, n'importe quand, durant une durée indéterminée. Y a-t-il un déclencheur à cette cécité chronique ? Je n'en ai aucune idée. Mais j'ai découvert qu'être aveugle est la pire chose qui me soit arrivée. Heureusement, plus de la moitié du temps, ma vue est optimale et je profite de chaque miette d'instant pour l'utiliser, souvent par le biais de la peinture, seule véritable passion que j'entretenais avant mon arrivée à Amarth.
Et enfin, la Déchirure.
Pendant une de ces 'transes' à laquelle j'étais capable de m'adonner, plongeant dans ma bulle pour créer encore des nouveaux mondes, parfois même m'inventer une autre vie... j'ai senti quelque chose de nouveau, une faille. Une faille entre le réel et l'imaginaire. Une faille dans laquelle je me suis glissé sans me poser de questions. Je n'avais rien à perdre, là où j'étais, où que ce soit... Alors je suis tombé à Amarth. Je en décrirai pas mon arrivée, les arbres, l'infini, la confusion entre réalité et pensées, j'ai eu la même que bien des personnes... A la différence près que ce fut l'accident qui provoqua mon amnésie soudaine. La majeure partie de mes souvenirs, pfuit ! En volés. J'ai mis quelque temps à m'y faire, découvrant dans le même temps ce nouveau monde... Et puis j'ai trouvé l'Université.
Vous
Pseudo/Surnom/Prénom : Ça varie, mon ami, au cours de mes envies... Min, Tatu, Mirage, appelle-moi comme tu veux.
Comment êtes-vous arrivé ici : Hmm, Top Site, rien de plus simple.
Ce que vous aimez : Ouh là ! Tant de choses... La viande rouge, le RôlePlay, l'écriture en général, le beurre de cacahuète, la musique, le théâtre, les suhis, la Bretagne ( Mais juste parce que quand t'es breton t'as la classe ), la Tour Eiffel, Paris en général,
Julien Doré, le dessin, le yaoi, la philo, le psychotage en masse à trois heures du mat', ...
Ce que vous détestez : Moi ? [Non, le Pape.] Soit. Le vegemite, les restrictions, le fait qu'une tablette de chocolat soit plus calorique qu'un régiment de brocoli, Skyrock, les dindons tecktonick, la prophétie selon laquelle les petits frères emmerdent constamment leurs grandes sœurs, et j'en passe.
Devise : Carpe Diem, peut-être ?
Petit message (à n'importe qui) : Hep ! Pose ce téléphone, je sors à peine de l'asile, pas la peine de les rappeler. Ah, c'était ma mère ? Autant pour moi.