Une journée comme les autres ... où pas [libre]

Nombre de messages : 787 Collège : Vita

Un bâillement sonore se fit entendre à travers la chambre en même temps que deux bras émergeaient de sous une couette, suivies de peu par une tête à l’air endormie. Les yeux à peine ouverts, l’homme dégagea la couverture d’un bras et s’assit au bort du lit avant de se passer une main sur le visage et de bailler une nouvelle fois un grand coup. Non sans manquer de se ramasser pas terre, il se leva et se dirigea vers la salle d’eau. Il mit en marche le jet de douche avant d’enlever son pantalon de pyjama, son seul vêtement pour ses nuit, puis d’entrer dans la cabine. Il se laissa aller une minute sous le jet puis commença à le laver.

Dix minutes plus tard, il attrapa une serviette depuis la cabine, se sécha rapidement avec et l’enroula sur ses hanches. Il sortit et en prit une autre pour se sécher les cheveux. La laissant sur la tète, il s’approcha du lavabo pour se brosser les dents et raser sa barbe naissante. Une fois ceci fait, il sortit de la salle d’eau en jetant la serviette, précédemment sur sa tête, sur le chauffage et se dirigea vers son armoire d’où il extirpa au hasard une chemise bleus nuit, un jean blanc, un boxer noir et une paire de chaussette de la même couleur. Il s’habilla rapidement et sortit de ses appartements en direction de son infirmerie.

Après une heure de marche où il s’était encore perdu dans les couloirs de l’école, il atteignit enfin son infirmerie chérie. Il se dirigea derechef vers son armoire à pharmacie qu’il déverrouilla à l’aide d’une clé qu’il sortit de sa poche et examina ses réserves. Depuis qu’il s’était fait voler, il vérifiait à chaque fois que réserve était dans le même état que la veille. Après tout, il n’était pas impossible que ça se reproduise mais au moins, la prochaine fois il serait sûr des quels produits auraient été volés. Mais rien n’avait bougé. Il remarqua cependant qu’il ne devait pas avoir renouvelé son stock depuis un moment étant donné qu’il ne lui restait pas grand-chose. Il décida donc de s’y mettre.

Il passa une bonne partie de la journée penché sur ses concoctions. Si concentré qu’il était, il en oublia même de manger jusqu’à ce que son estomac se rappelle à lui. Il remarqua qu’en effet, il n’avait rien mangé depuis qu’il s’était levé le matin même. Voyant que ses concoctions en étaient à un stade où elles n’avaient pas forcément besoin de lui avant un certain temps, il décida de partir en cuisine pour une déjeuné assez tardif.

Arrivé en cuisine, il prit quelques restes du midi, les fit chauffer puis prit son temps pour manger. Oui, une heure c’est prendre son temps ! Satisfait et rassasié, il reprit la direction de l’infirmerie (sommes-nous obligé de préciser qu’il s’était encore perdu ?) Devant cette dernière, il fut prit d’une soudaine fatigue. Peut-être d’être resté concentré trop longtemps sur ses remèdes ? Las, il termina rapidement ses préparations en cours, les mit en fiole, les rangea dans son armoire qu’il referma puis tomba comme une masse sur un lit de son infirmerie et sombra aussitôt dans un sommeil profond.

Corrigé par Yuh-kun

Ce matin-là, comme la plupart des matins à dire vrai, Selena eu du mal à faire la différence entre le sommeil et la réalité. La douce chaleur de la couverture qui l'enveloppait, le silence absolu de la chambre et la dure réalité du sol.

*Pfff... je suis encore tombée du lit... Voilà pourquoi je me suis réveillée...*

Elle s'assit (toujours sur le sol) et remarqua que le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Elle fit un vague effort de concentration pour se rappeler si il y avait un cours important ce matin, et ayant décidé plus ou moins arbitrairement que ce n'était pas le cas, elle se dépêtra de sa couverture et se remit sur pied.
La demoiselle vérifia alors si elle n'avait pas abimé ses ailes brunes mais à part quelques plumes ébouriffées, il n'y avait rien de grave.
C'était devenu une habitude de tout les instants, tête en l'air comme elle était, il lui arrivait assez régulièrement de se faire mal. Enfin, jamais rien de grave... Après s'être habillée, elle prit le chemin du réfectoire ou elle picora quelques morceaux de nourriture, l'esprit ailleurs.
Par la suite, elle passa son début d'après-midi à l'extérieur pour flâner, mais cette fois, mettant en mémoire tout ce qu'elle voyait : les nuances vertes et brunes des arbres, le ciel mitigé, le gris clair de l'école.
Elle voulu alors retourner à sa chambre pour crayonner ce qu'elle voyait et comme d'habitude, elle ne fit pas attention où elle mettait les pieds. En l’occurrence : un chat. Ce dernier se vengea assez violemment avant de s'enfuir dans le parc. Selena fit alors l'inventaire des dégâts : une jambe droite lacérée de griffures assez profondes et un bout d'aile déchiqueté (en voulant reculer pour éviter les griffures, son dos à claqué une porte sur l'une des ses ailes... quand je vous dit qu'elle est maladroite !).
Faisant comme si elle n'avait pas entendu les rires étouffés d'un groupe de filles qui passait dans le coin, elle s'éclipsa dans un couloir en épongeant un filet de sang de sa jambe.

*Il ne me reste plus qu'à trouver l'infirmerie, si y'en a une, bien sûr*

Après une bonne demi-heure de déambulation, elle fini par trouver son "bonheur" et frappa timidement à la porte de l'infirmerie avant d'entrer dans la pièce à première vue, déserte.

[HS : je viens squatter un rp pour pour premier post ^_^ ]

Nombre de messages : 787 Collège : Vita

Ren marchait dans une forêt avec de graaaaands arbres bien verts. Il ne connaissait pas cette forêt. Mais après tout, il s’en fichait. Du moment qu’elle était calme et reposante, il pouvait bien étre n’importe où !
Ainsi, il continua à marcher tranquillement. Il ne su pas vraiment pendant combien de temps. Il continua jusqu’à ce qu’un petit papillon virevolte juste devant lui. Un magnifique petit papillon. Il tendit la main et l’insecte se posa sur son index. Ses ailes étaient vraiment belles. Et bizarrement, elles lui disaient quelque chose.

* Infirmier ? Tellement excitant… *

Ren pâlit, fit partir le papillon d’un geste brusque et s’éloigna rapidement. Pas bon. Il ne devait surtout pas y penser.

Il marcha encore rapidement pendant un certain temps jusqu’à ce qu’une prune, qui avait l’air bien mure, roule jusqu’à ses pieds. Une prune ? Pourquoi pas. Il commençait à avoir un petit creux après tout. Il se baissa pour la ramasser et se releva pour voir passer un couteau à quelques millimètres de son visage qui se planta dans l’arbre d’à coté. Il regarda d’où provenait le projectile pour en voir un deuxième arriver droit sur lui. Il se baissa de justesse (mais il était sur d’avoir sentit quelques uns de ses cheveux être coupés) et ni une, ni deux, il envoya ce qu’il tenait dans la main, c'est-à-dire la prune, pour certainement assommer son assaillant (avec une prune !!), et se carapata aussitôt, sans chercher à savoir s’il avait réussit ou pas.

Finalement épuisé, il finit par s’arrêter de courir. Regardant autour de lui pour vérifier qu’il n’y avait pas de danger, il décida de se poser contre l’arbre le plus proche. Mais avant qu’il ait posé ses petites fesses à terre, il remarqua une plante au sol. Une plante, oui. Mais pas n’importe qu’elle plante. Une plante qui n’avait rien à faire dans une forêt à cette altitude. Bah quoi ? Les perces neige ça poussent bien dans les montagnes non ? Il fronça les sourcils et tandis la main pour en ramasser quand un grognement parvint jusqu’à ses oreilles. Il releva la tète pour voir à quelques mètres un magnifique léopard … qui lui bondit dessus.

*Toc, toc, toc*

Ren grommela en émergeant de son sommeil. Il dormait bien. Bon certes, le félin dans son rêve s’apprêtait certainement à le tuer, mais il était et restait fasciné par les prédateurs. Par contre, maintenant qu’il y pensait, son rêve était vraiment, très, étrange.

Le grincement léger de la porte de l’infirmerie qu’on ouvre le fit sortir de ses pensées et lui fit réaliser que c’était parce qu’on avait toqué à la porte qu’il s’était réveillé. Il émit un autre grognement puis se releva, les yeux légèrement dans le vague. Il était presque sur d’avoir une tète à faire peur. Genre : les vêtements débraillés et les cheveux en bataille (plus que d’habitude en fait).
Il se laissa le temps d’émerger un peu plus et de mieux s’habituer à la lumière.

En esquissant deux ou trois pas dans l'entrée de l'infirmerie, Selena cru d'abord qu'il n'y avait personne et eu une moue légèrement contrariée. Sa jambe lui faisait mal et sa chaussette était tachée de sang... Enfin bon... au moins, c'était pas assez grave pour que ça dégouline jusqu'au sol. Le plus inquiétant était le bout de son aile qui formait un angle bizarre et elle n'osait pas la regarder au risque de fondre en larmes. Réaction stupide, mais peu importe.
L'hybride avança encore un peu et remarqua quelqu'un assis sur un lit. Le jeune homme avait cette tête qu'elle connaissait trop bien : l'air un peu hagard et renfrogné de ceux dérangés en plein sommeil. Du coup, Selena hésita à s'enfuir à toutes jambes mais son bout d'aile brisée la ramena à la raison et elle resta sur place sans trop savoir que faire.
L'infirmier lui en voudrait-il d'avoir dérangé son séjour au royaume de Morphée ? Sans trop s'en apercevoir alors, elle se mit à rêvasser sur place d'une foule de solution possible quant au caractère de Ren, de ce qu'il convenait de faire, voir même d'essayer de se soigner toute seule. Sauf si il n'était pas si grognon qu'il ne le laissait paraître.
Le temps défila sans qu'elle ne s'en rende compte puis elle s'efforça, dans un sursaut de conscience, à redescendre son esprit sur terre. Elle se lança alors, d'une voix toute timide :

- Excusez-moi de vous déranger mais... pourriez-vous m'aider, s'il vous plait ?

Le relation sociale n'étant pas son fort, et détestant demander de l'aide à autrui, son cœur battait à tout rompre. Un peu comme un enfant qui a fait une betise et qui sait qu'il sera puni tôt ou tard. Sauf que là, sa blessure était due à un bete accident.

» Intrigue I | Sartre et les Autres
» Pour un premier Rp,aller vers les autres n'est pas facile...
» Le mal de vivre. |Libre|
» Tu n'es pas le bienvenu [Libre]

Une journée comme les autres ... où pas [libre]

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