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| Alice au pays d'Amarth [PV Awen] | |
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Alice
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| Sujet: Alice au pays d'Amarth [PV Awen] Mer 6 Oct - 21:22 | |
| Tout d'abord, on voyait une ville. En apparence, c'était une ville classique, avec ses immeubles de verres emplies de bureau, ses routes, ses voitures et ses banlieues résidentielles. Mais en s'approchant un peu plus, on commençait à voir quelques phénomènes étranges. On pouvait des être à la peau bleue côtoyer des hommes arborant des oreilles de chat ou des femme avec des ailes de toute sorte dans le dos. Parfois, l'on pouvait voir un homme comme on en croisait tout le jours sur la terre, mais ces derniers semblaient s'être totalement habitué à vivre dans un environnement où tout un chacun pouvait ressemblera à tout ce que pouvait imaginer un esprit plus ou moins sain.
Au nord de cette agglomération partait une route. C'était une route simple. Une seule voie, un peu plus large que la normale pour permettre aux voitures de se croiser si besoin était. Assez vite, elle se perdait dans la campagne environnante et devenait de plus en plus cahoteuse. Finalement, elle se transformait même en chemin tout juste carrossable avec les voitures que l'on pouvait voir à seulement quelques dizaines de minutes d'ici, au cœur de la ville. On traversait une petite forêt où se mêlait différent conifères et feuillus, pour finalement arriver devant d'immense porte qui ouvrait un mur tout aussi grand, ceignant un domaine dont on ne pouvait appréhender les limites.
C'était une immense porte de bronze. On pouvait voir dessus un bas relief représentant principalement trois immenses femmes. La première était une toute jeune femme. Elle tirait doucement des fils d'un panier qui reposait à sa gauche, en arrière plan, juste à côté d'un ruisseau bordé de quelques arbres et d'herbe grasse. A droite de cette dernière se trouvait une autre femme, un peu plus âgée, qui recueillait les fils et les lassaient avec soin. Derrière, on voyait un village en liesse au milieu de champs fertiles. A sa droite, se tenait une vieille femme courbée sur la tresse, la saisissant avec la même délicatesse et la contemplant avec une grande attention, en arborant une pair de ciseau. Derrière elle, à gauche, on voyait un cimetière bordait d'un ruisseau à sec, un arbre mort à ses côtés.
Malgré cet air rebutant, on pouvait finalement franchir assez finalement ses portes, si on avait les bonnes autorisation. Derrière s'étalait un magnifique jardin, superbement entretenu. Une belle allée de pierre nous menait à travers celui-ci vers une destination invisible, nous permettant d'admirer les différentes espèces d'arbre et de plantes qui y prenait place. A l'instant où vous rentrez, à vos pieds, juste devant la porte, vous pouvez voir une jeune fille sur le sol. Tout juste vêtue d'un drap, face contre terre, vous pouvez admirer la courbure de son dos, la finesse de ses hanches. Elle n'est pas laide, loin de là. Sans être un canon absolue de beauté, elle tout de même assez mignonne. Ses épaules et son dos son masquée par une longue chevelure couleur de neige. On saurait si elle dort ou si elle est simplement endormie. |
| | | Awen Shen'nyu
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| Sujet: Re: Alice au pays d'Amarth [PV Awen] Sam 9 Oct - 10:39 | |
| Le dortoir était vide lorsque Awen s'était réveillée. Tous s'étaient levés. il était 11h du matin. Pouvait-on encore parler de matin ? Le soleil était bien haut dans le ciel. Il éclairé insolemment l'école. Un violent rayon était alors entré par une des fenêtre, droit contre le visage de la jeune fée. Comme un avertissement. Son visage jusqu'alors apaisé par les songes (à quoi pouvait bien rêver une fée ?) se crispa, et d'un geste nonchalant, Awen ramena la couette au dessus de sa tête. Le rayon de soleil avait perdu. C'est alors qu'un bruit se fit entendre. Des voix entendues de loin. Plusieurs voix entremêlées. Que disaient-elle ? Elles étaient si nombreuses que nul ne pouvait percevoir leurs mots, pour autant que c'en fut. Ces élèves. Dans les couloirs, dehors, dans les diverses salles. Tous étaient bien trop bruyants. Une petite main blanche sortit doucement du lit et attrapa laborieusement un téléphone potable gris, orné de plusieurs petites babioles clinquantes. Entre autres, un panda, un squelette habillé en robe de mariée, et une boule en métal. La propriétaire de ce portable ouvrit grand les yeux en s'apercevant de l'heure. Elle sortit de son lit, et son premier geste fut de se diriger vers son armoire. Au bout d'une heure d'hésitation à essayer plusieurs nippes comme toutes midinettes qui se respecte (du moins, était là l'image qu'Awen voulait montrer), la nymphette opta pour un short en jean délavé, un sweat à capuche noir, des collants rayés gris et noir et une paire de Dr Martens. Elle brossa longuement ses cheveux blonds, 100 coups de brosses, tel un inlassable rituel matinal et se les noua en deux couettes basses. Finalement, vers 13h00, elle se décida à sortir. Manger quelque chose ? Pourquoi pas. Son ventre protestait de famine. Elle espérait qu'il n'y aurait pas trop de monde au pub, l'endroit où elle avait pris l'habitude de prendre son petit-déjeuner (ou déjeuner en l'occurence).
Alors qu'elle franchissait la porte principale de l'école, elle aperçut une masse blanche étendue à terre. En observant de plus près, on pouvait distinguer une forme humaine. Awen regarda tout autours d'elle. Elle n'avait jamais vraiment aimé joué les secouristes (d'autant qu'elle n'avait aucune compétence dans le domaine) et cherchait une bonne âme afin d'aider cette pauvre fille étendue par terre inconsciente. Personne. Finalement, elle haussa les épaules.
*Tant pis ! Je ne suis pas la bonne samaritaine. Et j'ai faim.*
Elle tourna les talons, prête à poursuivre sa route. Puis elle fut prise d'un accès de curiosité. Elle resta immobile un instant, regardant la jeune fille. Des cheveux blancs comme la neige. Des formes douces et galbées sans être trop aguichantes. Elle se rapprocha alors et retourna le corps. Elle posa sa main sur son visage et caressa sa peau. Elle eut finalement un petit rictus.
*Après tout...*
L'infirmerie ? Pour quoi faire ? Si ça se trouve, elle allait bientôt mourir et on ne pouvait rien y faire. Pourquoi ne pas s'amuser un peu en attendant l'heure fatale ? Elle passa ses deux bras sous la jeune fille, et commença à la soulever, prenant appui sur ses deux jambes. Elle se dirigea vers le dortoir. Son dortoir. Personne d'autre n'allait y entrer après tout. ses "colocataires" ne risquaient certainement pas d'arriver, à l'heure qu'il était, elles étaient soit en ville, soit en cours. Au diable le petit déjeuner au pub. Elle avait à présent quelque chose de bien meilleur...
hj : Bon, Lilice, t'as le choix : soit tu te réveille, soit je continue dans mon dortoir xD ! |
| | | Alice
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| Sujet: Re: Alice au pays d'Amarth [PV Awen] Lun 11 Oct - 18:59 | |
| Tout était noir. Aucune lumière ne pointait, que ce soit au sens propre comme au figuré. Aucune lueur de conscience ne parvenait à émergé de cette immensité de ténèbres. Puis, peu à peu, un part un, les sens revenait, s'imposant peu à peu à l'esprit, le faisant revenir des limbes de l'inconscience vers l'état d'éveil, le réveillant tout doucement, comme on saisirait avec délicatesse un vase d'une fragilité extrême pour l'amener vers un lieu plus éclairé.
Tout d'abord, se fut le toucher qui revient. Il y avait quelque chose qui reposait sur son corps. Quelque chose de léger et de fin, d'agréable. Comme un tissu léger qui vous recouvrait plus qu'il ne vous protégeait. Elle était contre quelque chose. Elle reposait sur deux sorte de fuseau qui l'enserrait, sa tête reposant doucement sur quelque chose de vertical. Ce corps se prolongeait tout le long du sien, la soutenant également au niveau des jambes. Il était également en mouvement. Le premier qu'elle perçu fut un mouvement de haut en bas, puis elle redescendait et ainsi de suite. Elle sentit également une petite brise, douce et agréable, sur son visage et agiter doucement ses cheveux. Elle arriver à peu près perpendiculairement à elle, mais quelque chose la gêner dans son mouvement. Un court instant de réflexion lui permit de comprendre. Elle était sûrement entrain d'avancer.
Puis, presque en même temps que le toucher, l'ouïe revint également. Sous elle, suivant le mouvement d'aller et retour verticale, il y avait le bruit de quelque chose frappant le sol. Cela, lié aux sensations qu'elle avait pu avoir autour de son corps, lui faisait dire que quelqu'un la portait. La bise sifflait légèrement dans ses oreilles. Où l'emmenait-on ? Qu'allait on lui fait ?Se devait-être une nouvelle expérience. Pourquoi ne l'avait-on pas prévenu ? Et pourquoi quelque la portait-elle dans ses bras, et non sur un brancards ?
Enfin, après l'ouïe, se fut la vue qui revint. Tout d'abord, tout fut trouble. La lumière arrivait dans ses yeux et l'éblouissait sans qu'elle ne puisse rien faire. Elle cligna plusieurs fois des yeux. Longtemps, l'arrivée de cette lueur dans ses pupilles dilatées lui fit un peu mal, et l'empêcha de voir ce qui l'entourait. Et puis, peu à peu, le monde se forma. Tout d'abord, elle vit du bleu, beaucoup de bleu, droit devant elle. Puis, au fur et à mesure qu'elle clignait des yeux, le bleu de teinta de quelques taches blanches. Le ciel. Parcouru par quelques nuages. A la limite de son champs de vision, des choses bougeait. En y prêtant un peu plus d'attention, elle pu reconnaître des arbres et des buissons, bien qu'elle était incapable d'en déterminer l'espèce. Il bougeait, tous dans la même direction... Ou plutôt, elle bougeait. Donc, on la portait bien. Elle releva les yeux. La personne qui la portait obstruait son champs de vision gauche. Elle porta son regard vide sur le visage au dessus d'elle. Des cheveux à la couleur sombre, un peu bouclés, courraient le long des épaules de celle qui la portait. Le visage fin qui la regardait lui indiquait que c'était une femme, ainsi que la poitrine naissante contre laquelle elle était lovée. Elle n'arrivait pas à comprendre l'expression qu'affichait le visage de la jeune fille. Elle n'avait jamais vu d'autres expressions que celle des scientifiques qu'elle fréquentais et, à part parfois une certaine envie, il n'exprimait pas grand chose à son égard. Elle n'était qu'un sujet d'expérience après tout.
Elles s'étaient arrêtées. Alice la toisait toujours de ce regard fixe, inexpressif qui la caractérisait. celle qui la portait avait encore des traits fin, enfantin. En soit, elle était assez jolie, selon les critères qu'elle connaissait. Une seule chose la dérangeait : la paire d'aile qui pointait par dessus ses épaules. Cela lui rappelait quelques personnages qu'elle avait pu rencontrer au cours de ses lectures, surtout quand elle était encore dans un jeune âge. Mais elle était persuadée, et, jusqu'à présent, tout lui avait porté à croire qu'elle avait raison, que ces êtres, tout comme presque tout ce qui était décrit dans les livres, n'était que pure fiction. Peut-être était-ce un déguisement ? Il était bien fait, si c'était le cas.
Quittant le visage, Alice regarda toujours avec le même vide d'expression les bras qui la soutenait, puis remonta ses yeux vers le visage de la jeune fille et dit d'une voix où ne pointait aucun reprocha, ni même aucune émotion :
"Je peux marcher toute seule maintenant." |
| | | Awen Shen'nyu
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| Sujet: Re: Alice au pays d'Amarth [PV Awen] Mer 13 Oct - 21:38 | |
| Awen regardait tantôt droit devant elle, scrutant la porte d’entrée qui se rapprochait petit à petit, tantôt le visage de l’inconnu qui allait bientôt lui servi d’objet de plaisir. Il commençait à faire un peu froid et la jeune fée fut forcée de constater la bonne idée qu’elle avait eu de se mettre en sweat. Sous le poids de la masse, la circulation de son sang ralentissait, rendant ses mains aussi froides qu’un glaçon. Elle n’y pensait pas cependant, se concentrant uniquement sur sa marche, et ce qu’elle tenait dans ses bras. Elle commença d’ailleurs à sentir une vibration venant de ce corps. Puis du mouvement. Elle continua tout de même sa marche. Ne pensant même pas à son ventre gargouillant sous l’effet de la faim. Elle s’arrêta juste un instant, pour constater quelque chose qui anéantit tous ses plans. ELLE s’était réveillée. Awen baissa les yeux, les plongeant dans son regard. Deux regards vides, inexpressifs. Deux regards communiquant. Une communication muette. Sourde. Une communication vide.
"Je peux marcher toute seule maintenant."
Une tonalité de voix qu’Awen n’avait jamais entendu. L’expression qui lui vint à l’esprit fut « comme un robot ». Ces être qu’elle avait pu voir dans ces « films » que Kyô appelait « science fiction ». Certains robots possédaient une âme, après tout, d’après ces films. Elle n’osait pas souvent remettre en cause la fiction. Elle-même était blessée lorsqu’un humain pensait les fées sorties uniquement de contes. Blessée à propos de quoi ? N’était-ce pas son peuple qui avait décidé que leur monde ne resterait qu’une légende ? Après tout, Awen ne s’était jamais préoccupée de son peuple, au grand désespoir de certaines de ses consœurs. Elle était un électron libre parmi cette nuée et c’était sa rencontre avec Kyô qui lui avait mis bille en tête de devenir humaine. Alors chaque instant elle goûtait pleinement cette vie nouvelle faite d’illusions de joie, parfois de liberté, de peine, de peur, et de besoin de se tester comme elle le faisait tous les jours. Rèn avait fait les frais. Et cette jeune fille aux cheveux blancs aurait pu y passer, si elle était restée inconsciente.
Awen masqua sa déception. Déception qui fut de courte durée. Elle n’était pas fille à se morfondre une éternité pour une simple frustration. Elle prit une inspiration et déposa délicatement, comme un objet fragile, celle qu’elle prenait dans ses bras. Le drap qui l’entourait commença à retomber le long de son corps, jusqu’à ce que la fée le rattrape, et le réajusta sur les épaules de la jeune fille, de manière à ce que cette dernière garde une tenue décente. Elle fit ça à la manière d’une jeune fille habillant sa poupée. Non sans une certaine maladresse mais de manière appliquée, comme elle l’aurait fait avec un enfant.
« Garde ça. On approche de l’école, tu ne voudrais tout de même pas que les autres élèves voient tes parties intimes… »
Dit-elle d’une voix calme et posée. Qui était cette fille ? Un regard aussi vide autant que son expression était neutre. Tout en essayant de la scruter, Awen ne percevait rien en elle qui put lui donner plus de renseignements. A l’agacement se mêla la curiosité. Et l’appréhension. Devait-elle dire quelque chose ? Se taire ? Pour la première fois de sa vie, Awen ne savait quelle réaction adopter. |
| | | Alice
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| Sujet: Re: Alice au pays d'Amarth [PV Awen] Ven 15 Oct - 17:25 | |
| Elles restèrent quelques instants à se scruter. Mais ce n'était pas simplement une scène où deux personnes se regardait. D'un côté, on voyait plus une machine, tandis que l'autre un être qui se demandait ce qu'il tenait dans ses bras. Un échange vide, sans aucune communication, à sens unique. L'on dit souvent que les yeux sont le miroir de l'âme. Pas ceux de la jeune fille enveloppé dans ce drap. S'ils avaient du refléter une âme, celle-ci aurait briller par son absence. Ses yeux étaient vide, froid, et aussi longtemps que l'on pouvait les fixer, ils demeuraient vides et froids. Sa voix était semblable. Aucune émotion. Telle une machine énonçant une commande, quand elle parlait, ce restait plate et égale, ne reflétant rien d'elle. Alors que la jeune fille qui la portait semblait faire ses constatations, la clone pu voir ses yeux changer un peu, devenir encore plus bizarre. Elle n'arrivait toujours pas à interpréter ce regard. Mais, des limbes de son esprit ensommeillé par une veille forcée, il lui revint une image. Celle des chercheurs qui s'interrogeait quand elle avait fait sa première utilisation de ses capacités. Quand ils lui posaient encore plein de questions sur ce qu'elle faisait, comme s'il ne comprenait pas ce qui était naturel pour elle de faire. Elle continua de dévisager la jeune fille. Peut-être était-ce la même chose pour elle. Elle ne comprenait pas quelque chose ? Mais pourquoi son regard portait-il sur elle ? Cette chose avait-elle un rapport avec elle ? Derrière les pupilles sans vie, les questions défilaient. Elle ne ressemblaient à aucun scientifique qu'elle avait vu. Déjà, elle n'avait vu que des hommes. Et puis, elle semblait trop jeune. Non, elle ne pouvait pas être d'eux ? Mais qui était-elle alors ? Et où était-elle ? Toute ces questions lui venaient les unes à la suite des autres sans qu'elle ne puisse leur apporter la moindre réponse. C'était étrange. Cela lui était rarement arrivée. Et jamais pour des questions aussi triviale. Tentant de résoudre ces interrogations, elle continuait de fixer de son regard sans vie la jeune fille.
Cette dernière finit tout de même par la poser. Délicatement, comme si elle avait été un objet fragile. Ca avait quelque chose d'agréable de se faire traiter ainsi. Certes, les scientifiques faisait attention à elle, mais c'était normal, elle était un précieux sujets d'expérience. Mais cette jeune fille ne semblait avoir aucune raison de lui porter une telle attention. Mais elle faisait quand même attention au corps de la clone. Elle n'arrivait pas à mettre de nom dessus, mais elle ressentait quelque chose d'agréable à cette pensée, un peu comme une chaleur dans son torse. Elle rangea cette donnée dans sa mémoire pour l'étudier plus tard et regarda autour. Et de nouveau, un phénomène qui ne s'était encore jamais produit arriva. Elle se souvenait toujours de la Matrice avec exactitude. Elle la regardait souvent, et pouvait savoir où chaque chose se trouvait en permanence. Mais là, rien ne correspondait. Rien n'était ce qu'il aurait du être, depuis l'arbre à gauche jusqu'au bâtiment droit devant elle. Rien n'était là où il aurait dû être, et rien ne correspondait à ce que la Matrice disait. Ce phénomène méritait plus d'attention dans l'immédiat.
Mais avant qu'elle n'ait pu faire quoique ce soit, elle sentit quelque chose glisser sur ses épaules; Quelques chose de fin, de doux, et d'un peu chaud. Tournant un peu la tête, elle pu voir l jeune fille qui l'avait transporté entrain de remettre maladroitement son drap autour d'elle, alors que ce dernier avait commencé à tomber. Alice le maintint au col d'une main, tandis qu'elle la regardait faire. Elle s'appliquer à bien faire, tout en aillant une touche de maladresse, comme quelqu'un n'ayant jamais aidé une autre personne à se rhabiller. Mais, dans cette maladresse, il y avait quelques chose de vraiment mignon. On aurait dit une petite fille tentant d'habiller sa poupée. Alice avait conclu que c'était quelque chose de mignon quand des scientifiques lui avait demandé de jouer à la poupée, dans le cadre de certain de leurs "jeux". Elle ne comprenait pas bien pourquoi, mais c'était à priori considérer ainsi. Finalement, quand elle eût finit, son ex-porteuse dit :
"Garde ça. On approche de l’école, tu ne voudrais tout de même pas que les autres élèves voient tes parties intimes…"
Alice hocha la tête. Elle avait failli faire remarquer qu'elles étaient seules, mais cela aurait sûrement amener à coup sûr un discussion, et elle n'avait aucune envie d'en faire une. Elle devit d'abord comprendre pourquoi la Matrice était faussée. Sans elle, elle n'avait plus aucun point de repère. Elle ne savait pas comment vivre sans. Elle détourna un peu les yeux de son aide, les levant vers le ciel, semblant pendant quelques instants contempler l'infini du ciel. Puis, toujours de la même voix monocorde, elle énonçant :
"SHOW DATABASES"
Un texte s'afficha devant ses yeux. Mais ce n'était les milliers de lignes et de colonnes qui apparaissaient habituellement. Il n'y avait qu'une ligne. Une seule ligne. Une unique ligne qu'Alice voyait pour la première de sa vie. Une ligne solitaire qui disait : "ERROR 0001 (HY000) : No database exists". Les pupilles d'Alice s'écarquillèrent à peine. Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Bien sûr qu'elle parlait l'anglais couramment, mais jamais elle n'avait vu une telle erreur. Jamais elle n'avait vu d'erreur d'ailleurs. Elle connaissait instinctivement les opérations qui lui était autorisées. Elle n'avait jamais fait quelques chose qui ne pouvait marcher. Qu'est-ce que cela pouvait vouloir dire ?
Tandis qu'elle restait absolument immobile à regarder le ciel, tandis que ses pensés chercher une solutions à son problème, une commande lui vint naturellement au bout de la langue. Elle ne la retint pas. Elle savait que c'était comme ça que que ça fonctionnait. Ca avait été comme ça la première fois qu'elle avait vu la Matrice. De sa voix sans émotion, elle dit :
"UPDATE Reality_databases"
Et là, les lignes et les colonnes vinrent. Toutes d'un coup. des dizaines et des des dizaines. Des centaines. Des milliers. C'était comme si son cerveau était transpercé par une aiguille en fer rouge tandis que les données s'imprimaient au coeur de son être. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement tandis que sa bouche s'entrouvrait. Un cris en sorti. Un cris aigüe. Un cris de douleur intense. Continuant de crier, elle se recroquevilla sur elle même, la tête enfouie dans les bras, les yeux fermés. Mais les lettres et les chiffres continuait de défiler devant ses yeux et de s'imprimer durement dans son esprit. Elle enfoui un peu plus sa tête au creux de ses bras, si cela était possible. Elle senti ses yeux s'humidifier un peu. Pour la première fois de sa vie, elle avait l'impression d'être incapable de penser.
Dernière édition par Alice le Mar 4 Jan - 22:24, édité 1 fois |
| | | Awen Shen'nyu
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| Sujet: Re: Alice au pays d'Amarth [PV Awen] Sam 6 Nov - 21:23 | |
| "SHOW DATABASES" "UPDATE Reality_databases"
Mais qui était-elle ? Pour quoi ces phrases étranges prononcées sans la moindre trace d’émotion ? Awen entrouvrit la bouche et écarquilla légèrement les yeux, surprise. S’apprêtant à prononcer un mot lorsqu’une chose inattendue se produisit. La jeune fille commença à crier, tout en se recroquevillant sur elle-même, comme en proie à la souffrance.
Awen n’avait jamais vu ça. La souffrance ? Qu’y connaissait-elle mis à part sa première peine de cœur ? La jeune fée n’avait jamais souffert au point de ressentir le besoin de sortir aussi vivement sa douleur. Kyô, lui, souffrait. Elle le voyait tous les jours, sans être capable de mettre un nom sur cet étrange sentiment qu’elle voyait. L’enviait-elle ? Voulait-elle ressentir la même chose ne serait-ce que pour se prouver à elle-même son humanité ? Il s’agissait d’une de la seule sensation qu’elle n’avait jamais osé affronter. Elle savait affronter la peur, le danger, l’amour, la jouissance, la frustration, mais elle restait devant la douleur comme une porte que l’on n’ose entrouvrir. Un univers dans lequel on n’ose pénétrer sous prétexte de ne plus jamais en ressortir.
Elle ne connaissait pas ce sentiment. Comment fallait-il réagir ? Pour Kyô, c’était facile : un petit sourire, une anecdote amusante entendue à la radio, et son tuteur semblait reprendre sa bonne humeur. Comme si le fait d’avoir quelqu’un dont s’occuper faisait se taire la souffrance. Ou du moins l’oublier ? En était-ce vraiment dans le cas de la jeune fille ?
Elle s’accroupit près d’elle et lui prit le visage dans ses mains, et le scruta, comme pour déchiffrer un langage codé qu’elle ne connaissait pas. Après tout, un certain Champollion y était arrivé, alors pourquoi pas elle ? Les seules choses qu’elle fut capable fut deux yeux à l’iris rouge, embués d’eau. Pour la première fois de sa vie, Awen ne sut quoi faire, ni quoi dire.
*J’ai toujours cru les gens faciles à décrypter… *
Elle commença à lui caresser gentiment les cheveux.
"Je ne sais pas si tu veux pleurer. Mais tu ne le fera pas... car je t'en empêcherai..."
Elle se mordit un peu la lèvre et leva les yeux aux ciel devant la stupidité de sa phrase.
"Bof, tu peux pleurer si tu veux, après tout, ça ne me dérange pas."
Un long silence s'installa. Personne aux alentours. Aucun élève, aucun professeurs. Juste une nature semblant être en abandon mais d'un abandon si bien entretenu. Juste cette clarté de l'après-midi, de temps à autre cachée par un nuage. Ce bruit des feuille s'estompant à intervalles irréguliers, imparfait, tout comme cette sauvagerie dans lequel les deux jeunes filles étaient plongée sans sen apercevoir... |
| | | Alice
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| Sujet: Re: Alice au pays d'Amarth [PV Awen] Sam 13 Nov - 21:50 | |
| Les données affluaient, les unes après les autres et toutes en même temps. Elles se frayaient un chemin dans son esprit, forçant le passage si elle voulait tenter de les arrêter, laissant une trace au fer rouge dans son âme, vestige de leur passage. Elle avait l'impression que sa tête allait exploser. devant ses yeux, des colonnes de chiffres et de lettres défilaient à tout allure. Aucun humain n'aurait pu suivre leur course. Elle même ne pouvait pas les lire. Et pourtant, on la forçait à les mémoriser. Chacune s'inscrivait, allait trouvait sa place dans la Matrice du réel. Chacune s'infiltrer en elle et aller se graver à jamais dans sa tête. Aucune pensé autre que la douleur ne parvenait à percer. Elle restait enfermer dans un monde de souffrance tandis que la réalité se coder en elle. Pendant que la réalité percé au fer rouge son esprit, le brisait, pour lui permettre de la comprendre.
Si son expression restait toujours cette neutralité qu'elle affichait en toute circonstance, ce manque d'émotion et d'une quelconque humanité qui figeait ses traits, on pouvait tout de même voir qu'à cette instant précis ses traits étaient un peu crispé, tendu par la douleur. Le bord de ses yeux étaient humide. Et pourtant, elle ne cillait pas. Ses yeux était toujours aussi vide, inhumain. Elle se contentait de tenir sa tête entre ses mains, et de les fermer, douloureusement. Ses lèvres n'étaient qu'une ligne rose, un peu crispé, mais n'indiquant rien de son état intérieur. Cependant, elle ne pouvait pas empêcher son corps de réagir. Toute son attention était accaparée par la douleur, laissant son corps obéir à sa programmation de base. Doucement, comme une caresse, une larme pointa de ses paupières closes, et couru le long de sa joue. Une seule. Une unique larme qui descendit son visage pour aller se loger dans son cou. Une seule qu'elle n'aurait en aucun cas pu retenir.
Et puis, aussi vite qu'elles étaient arrivées, les colonnes, les lignes, les chiffres, les lettres, et tout ce qui les accompagnaient disparurent. Il n'y eût qu'un néant noir qui trônait devant ses paupières closes. Les dernières informations trouvèrent leur place dans son esprit torturé, y imprimant une ultime douleur, une ultime marque, une ultime du fer rouge de la réalité qui avait empli son esprit d'une atroce douleur pendant de longues minutes. Puis plus rien. Rien qu'un long silence, plus aucune information ne venaient. Lentement, avec douceur, son esprit torturé se remettait, les derniers relent de douleur disparaissant l'un après l'autre. Et puis, cinq derniers mots s'écrirent devant ses yeux :
"Transfer complete. End of command."
Et doucement, ils disparurent, se fondant dans le noir de ses yeux clos. Une par une, les informations revinrent à sa conscience vacillante. Elle était à genoux, dans une herbe encore un peu humide, sur une terre molle. Un drap reposait sur ses épaules. Ses bras retombaient, inerte, de chaque côté de son corps. Son souffle était bref, haletant. Deux mains, chaudes, enserrées sa figure. C'était agréable. Elle ouvrit doucement les yeux. Ses iris, rouge comme le feu, froide comme de l'hélium liquide, en rencontrèrent deux autres, violet et gris, emplis de... quelque chose. On aurait dit que ces deux yeux voulaient transmettre quelque chose. Quelque chose qu'elle n'arrivait pas à comprendre, pas à décrypter. Quelque chose qui ne faisait pas partie des donnés. Quelque chose qu'on ne lui avait pas appris. Elle resta quelques instants, à les regarder, et à regarder le visage enfantin dans lequel ils étaient sertis, les yeux mi-clos. Il était... beau ? Oui, ça devait être ce terme. Elle avait l'impression qu'elle aimait regarder la jeune personne qui lui faisait face. Pourquoi ? Peut-être que ce message qu'elle ne pouvait comprendre y était pour quelque chose.
Et puis, doucement, telle un roseau pliant sous la brise, elle s'effondra dans les bras de celle qui lui faisait face. Son souffle était toujours rapide et difficile. Ses bras retombait toujours, inactifs, le long de son corps. Ses yeux ne s'étaient pas plus ouvert. Le drap commençait à glisser peu à peu de ses épaules sans qu'elle ne fasse un geste pour le rattraper. Mais elle ne perdit pas conscience. Elle avait juste besoin de temps. Oui, d'un peu de temps. Pour récupérer. Pour réorganiser ces nouvelles informations. Il lui fallait juste un peu de temps. Et un peu de tranquillité. Pour comprendre ce qu'il s'était passé. Et où elle était. Oui, si elle voulait comprendre ce qu'elle devait faire, elle devait savoir où elle était. Oui. Oui. Où était-elle ? |
| | | Awen Shen'nyu
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| Sujet: Re: Alice au pays d'Amarth [PV Awen] Mer 29 Déc - 21:54 | |
| « Sur des jambes en bonbon l’homme araignée arrive Doucement à travers l’ombre du soleil couchant Dérobant au-delà des fenêtres de la joie de la mort Cherchant la victime tremblante dans le lit »
Le soleil à son zenith. L’estomac d’Awen gargouillait, protestant de famine, cependant elle ne s’en préoccupait guère. Ne l’écoutait plus. Plus rien n’avait d’importance en cet instant si ce n’était l’être tombé inerte entre ses bras
« Découvrant la peur dans la rencontre des ténèbres Et soudain un mouvement dans le coin de la chambre Et il n’y a rien que je puisse faire Quand je réalise avec peur Que je ui le dîner de l’homme araignée ce soir »
Elle ne se rappelait pas des paroles en anglais de la chanson. Elle avait juste appris par cœur la traduction que Kyô lui avait écrite sur un bout de papier et qu’elle avait longtemps gardée placardée dans sa chambre. Sa vie était souvent ponctuées de petites choses auxquelles personne ne prenait attention mai qui, pour elle, prenaient tout de suite une importance considérable.
S’estimant trop faible et encore trop abasourdie par le choc qu’elle venait de recevoir, Awen n’avait pas voulu monter jusqu’à sa chambre, la jeune fille dans ses bras. Elle se remit donc à la porter, à la manière d’un objet désuet mais fragile, et réussit à la transporter jusqu’à l’ombre d’un chêne. Ce chêne… Son ancien cercle aussi se trouvait près d’un chêne. Un cercle de fée. Tout chaud, doux, confortable et…. Retreint. Certains humains s’y aventuraient. Parfois par obligation d’une fée. Le malheureux ‘y retrouvait alors piégé pour l’éternité.
Awen déploya un court instant ses ailes et regarda au sommet des branches. Pourquoi faire ? Pour guetter une éventuelle consœur ? N’avait-elle pas voulu s’éloigner à jamais de son statut féérique ? Afin de s’ouvrir à la vie humaine, aux nouvelles et enrichissantes expériences que celle-ci pourrait bien lui offrir. Tout en repliant ses ailes, la jeune fée baissa le regard afin de le poser sur la créature aux cheveux blancs comme neige.
De ses deux bras, elle la suréleva, juste assez pour venir se poser juste en dessous d’elle, et laissa la jeune fille reposer contre son ventre. Elle referma ses deux bras autours de la tête de sa nouvelle protégée en commençant à lui caresser les cheveux sans vraiment y prêter attention. Elle jeta un bref regard au ciel, cala sa tête contre le tronc d'(arbre, ferma les yeux et commença à somnoler. |
| | | Alice
Nombre de messages : 384 Collège : Vita
| Sujet: Re: Alice au pays d'Amarth [PV Awen] Mar 4 Jan - 23:02 | |
| Le noir. L'obscurité. Ponctuée par moment par des éclairs de douleur, rappels de sa souffrance passée. Ses yeux se plissèrent et revinrent aussi vite à la normal. Ses mains furent agitée d'un soubresaut. Ses paupières papillonnèrent quelques instant. Le soleil venait frapper doucement ses yeux, apportant un monde coloré. Un monde doux et agréable. Elle avait l'impression d'avoir encore changé de lieu pour arriver dans un endroit où il lui était impossible de connaître la douleur qui l'avait prise tout à l'heure. La température était juste celle qu'il fallait. Une petit bise venait vous rafraichir si vous en aviez besoin. Ce ne pouvait pas être le même endroit que là où elle était tout à l'heure. Un lieu ne pouvait être à la fois doux et empli de souffrance...
Ses paupière battirent encore quelques instant, tandis que ses yeux s'habituaient à la lumière ambiante. Devant elle, il y avait un rideau noir fait de fil fin et délicat. A travers, elle pouvait voir une pelouse émeraude, entrecoupée de quelques arbres et de buissons. Elle sentit ses doigts se refermer sur quelques brins d'herbe. Quelque chose la soutenait délicatement dans son dos. Elle sentait de la chaleur à côté d'elle. Doucement, elle releva la tête. La jeune fille de tout à l'heure la surplomber et la veiller d'un regard... Plein. Il y avait de la vie dans ce regard. Comme s'il avait voulu transmettre plein de choses. Comme s'il contenait des paroles. Des paroles qu'Alice ne savait pas comprendre. Elle n'avait jamais pu voir de tels regards. Elle n'avait jamais vu des regards plein que quand les scientifiques venaient la voir après les expériences. Mais celui là était tellement différent. Tellement plus proche. Tellement plus désireux de se faire comprendre.
Alice resta quelques instants à la regarder, à essayer de le comprendre, de le décrypter. Ne lui offrant que ses yeux vides en échange. Elle parcouru les lignes du visage. Elle était plus proche, elle pouvait mieux les identifier maintenant. 13 ans peut-être. Pas plus de 15 en tout cas. Ses traits était très doux, très rond. On sentait encore par endroit les marques de l'enfance. Elle ne savait pourquoi, elle avait n'arrivait pas à ne plus regarder ce visage. Elle restait là, à le contempler. Comme si elle voulait se repaître de son image. Elle était... bien, ici. Elle ne savait pourquoi, mais depuis qu'elle avait vu que c'était cette jeune fille qui la tenait contre elle, elle avait l'impression que la chaleur était devenu plus douce, que le soleil la couvait presque comme la lune le faisait. Plus doucement. Comme une caresse. Elle sentait dans son ventre un noeud étrange. Son coeur battait un peu plus vite que ce qui était normal. Un battement et demi par seconde. Pour s'adapter à cet apport d'oxygène supplémentaire, sa respiration s'était faite plus courte. Ca devait être du à la douleur de tout à l'heure. Son corps avait relâché une quantité inhabituelle d'hormones et avait envoyé un grand nombre de signaux électrique. Il était normal qu'il y ait quelques effets secondaires.
Alors qu'elle se faisait tout ses réflexions, ses yeux n'avait pas quitté le visage de celle qui l'avait transporté. Elle était certaine de ne jamais l'avoir vu dans le centre de recherche. L'avait-on emmené à l'extérieur ? Il n'aurait jamais pris le risque de la perdre. Elle était un sujet important. Elle avait pu le voir quand elle avait consulté son dossier. Ils l'avaient créé afin de mener de nombreuses expériences et de mieux comprendre cette espèce qui était apparue. Elle leur avait coûter très cher. Ils n'auraient jamais pris le risque de la perdre. Mais alors... Elle cilla. Une fois. Puis elle prit une courte inspiration et demanda de sa voix plate :
"Où sommes-nous ? Où est LoMaNS ?" |
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