Votre personnage :

Nom : Chinsou
Prénom : Misaki
Âge d'arrivée à Amarth : 16 ans
Âge actuel : 16 ans
Fonction : Elève
Race : Humaine
Monde d’où vous venez : Terre

Collège : Verto
Cycle : Second cycle
Niveau de perversion jusqu'au quel vous pouvez aller : 0-1
Autre :

Description générale :

« Misaki Chinsou, à vous. »
Une jeune fille d'environ seize ans, remarquable par les longs cheveux verts soyeux qu'elle avait relevés en queue de cheval pour dégager son gracieux visage au teint hâlé, se leva et vint à la rencontre du maître d'arme d'un pas assuré. Les autres membres du club d'escrime de l'établissement retinrent leur souffle : voir Misaki manier le fleuret était toujours impressionnant.
Celle-ci leva la garde de son arme au niveau de son visage, gravement, pour saluer son maître, puis ses yeux marron clair disparurent derrière le masque d'escrime.
« En garde ! »
Elle s'exécuta. Droite, le fleuret pointé vers le bas, présentant le profil de son corps mince et élancé à la musculature fine, elle n'offrait aucune ouverture à on adversaire. Sous son propre masque, le maître d'escrime sourit. Sa jeune élève était réellement brillante... Alors que les autres peinaient à maîtriser les passes d'armes et postures de base, en quelques mois, elle les avait assimilées et il lui avait alors enseigné des enchaînements et des bottes de plus en plus complexes. Si parfois Misaki avait éprouvé des difficultés à les exécuter, sa persévérance lui avait toujours permis d'en venir à bout – sans compter qu'elle s'entraînait aussi chez elle, dans le jardin, quand sa soeur disparaissait pour de longues heures. Discrète, Misaki ne cherchait pas à savoir où partait Chi, et en profitait pour s'entraîner inlassablement à son activité favorite. C'est ainsi qu'elle en était arrivée à presque égaler le maître d'escrime français qui, n'ayant plus rien à lui enseigner, comptait sur elle pour aider les autres lycéens inscrits au club, tâche à laquelle elle se livrait sans prétention, avec patience et gentillesse. A la fin de chaque séance, il l'appelait pour une passe d'armes au cours de laquelle tous deux mettaient leur talent à rude contribution avec un plaisir évident.

Les deux adversaires se jaugèrent silencieusement et commencèrent à tourner l'un autour de l'autre, d'un pas souple et assuré ; Misaki, attentive, scrutait son maître d'armes, prête à réagir. Elle n'attaquait jamais la première, préférant se défendre d'abord des coups de l'autre afin de déterminer sa stratégie ; ensuite, elle adoptait la tactique la plus appropriée– sans compter que ce choix défensif lui permettait d'économiser ses forces tandis que l'autre bretteur commençait déjà à les dépenser. Son maître le lui avait enseigné très tôt.
Mais cette fois, ce dernier n'attaqua pas. Elle attendit encore, puis, comme il lui faisait signe d'attaquer, elle hasarda un coup simple, qui avait pour but de l'inciter à riposter. Les deux lames tournèrent l'une autour de l'autre. Riposte. Attente. Coup d'estoc. Et tout à coup les mouvements s'enchaînèrent sans interruption. Aujourd'hui, l'on testait la rapidité et les réflexes de la jeune fille. Soit. Elle se concentra intensément. Les autre lycéens, éblouis, eurent bientôt du mal à suivre ce duel de haut niveau. Ce n'était plus un simple affrontement, c'était un véritable ballet où les mouvement de la jeune fille, tantôt fluides comme l'eau, tantôt vifs comme la flamme, s'harmonisaient avec ses déplacements aériens.
Le duel s'acheva soudainement, comme ses deux protagonistes se menaçaient l'un l'autre sous la gorge. Ils retirèrent leurs masques, épuisés mais souriants.
Jamais Misaki ne s'était sentie autant en harmonie avec elle-même qu'au cours de cette passe d'armes, sans qu'elle pût vraiment déterminer pourquoi...
Tout ce qu'elle savait, c'est que depuis le début de la semaine, cette sensation de plénitude l'envahissait systématiquement quand elle maniait le fleuret... Il lui suffisait de fermer brièvement les yeux pour sentir quelque chose s'éveiller en elle, une force inconnue envers laquelle elle éprouvait une gratitude sans borne à l'issue des passes d'armes où elle s'illustrait de plus en plus brillamment.
Sans mot dire, le maître d'arme lui serra la main, le regard brillant. Ce soir-là, il n'avait rien à reprendre, aucun conseil à lui donner. La jeune fille avait été parfaite.
Elle le salua de sa rapière, comme au début du combat, sans affectation ni orgueil. Misaki était ainsi : dans les domaines où elle excellait, elle ne montrait aucune prétention ; jamais elle ne se pavanait, et sa modestie, alliée à sa douceur et à sa sociabilité, lui valaient l'estime et l'amitié de beaucoup au lycée. Contrairement à Chi, elle ne se mettait pas à l'écart, mais acceptait de lier connaissance avec ceux qui recherchaient sa compagnie. Aussi était-elle rarement seule, si bien qu'elle voyait plus rarement sa jumelle au caractère solitaire.


Un soir, pourtant, elles eurent l'occasion de se retrouver et de rentrer du lycée ensemble. Longeant l'allée de cerisier qu'elles empruntaient quotidiennement, elles goûtaient le plaisir de marcher côte à côte, silhouettes minces et gracieuses au pas léger. De loin, bien malin qui eût pu les différencier. De près, en revanche, on remarquait que Misaki avait la peau plus mate, et les lignes de son corps étaient plus sèches, du fait de sa pratique intensive de l'escrime et du temps qu'elle passait en plein air. De plus, son visage rayonnait, alors que Chi paraissait auréolée de mystère... Même en ce moment, tandis qu'elles avançaient de concert, ces petites différences les distinguaient l'une de l'autre.
Bien qu'elles n'échangeassent aucune parole, une chaleureuse complicité rendait ce moment plus agréable qu'un bavardage enjoué. Sans doute était-ce dû au fait qu'un lien particulier lie systématiquement les vrais jumeaux, mais... enfants déjà, elles n'avaient nul besoin de parler pour se comprendre.
Cependant, ce soir-là, Misaki ressentait cette complicité plus vivement que d'ordinaire ; ses sens étaient-ils encore exacerbés par la séance d'escrime du midi, ou était-ce une impression due au fait que de tels instants entre la jeune fille et sa jumelle se fussent raréfiés au fil du temps ? Quoi qu'il en fût, elle ne pouvait laisser cette soirée s'évaporer dans l'oubli, et elle ferma les yeux pour mieux la graver dans son coeur.
Comme en écho à l'émotion de Misaki, impulsivement, Chi posa la tête sur son épaule. C'est alors que l'événement qui allait bouleverser leur existence paisible de jeunes filles de seize ans se produisit.
Tandis que la duelliste allait lever la main pour caresser les cheveux de sa soeur, un vacarme inattendu déchira l'atmosphère paisible dans laquelle baignait cette soirée de printemps. Cela venait de derrière. D'un commun accord, elles se retournèrent, et aperçurent... quoi au juste ? Cela ressemblait à une faille mouvante, autour de laquelle la réalité semblait déformée... Misaki remarqua, intriguée, que cette faille fonçait vers elles à une vitesse effarante. Brusquement, Chi la serra contre elle de toutes ses forces, et le phénomène les engloutit dans une obscurité impénétrable.
Elles sombrèrent dans l'inconscience.


Quand elles revinrent à elle, Misaki comprit avant même d'avoir ouvert les yeux qu'elles n'étaient plus chez elles. Il y avait quelque chose de différent dans l'atmosphère ambiante... Elle se redressa et regarda autour d'elle. Sa soeur était à ses côtés ; tant mieux, cela la rassurait. Pour le reste... elle se sentait désorientée, mais à quoi cela servirait-il de paniquer ? Sans compter qu'elle ne pouvait s'empêcher d'exulter à l'idée d'être passée dans une autre dimension, et l'expression affichée par Chi disait assez qu'elle ressentait la même excitation. Elle inspira profondément pour calmer les battements désordonnés de son coeur et retrouver sa lucidité, puis inspecta les environs du regard : un parc aux arbres touffus et majestueux, d'imposants manoirs de pierre... Elle s'attacha à détailler leur architecture si différente de celle de la Terre, quand la main fine de sa soeur se posa légèrement sur son épaule pour attirer son attention. Aussitôt, Misaki tourna vers elle un regard interrogateur. Pour toute réponse, celle-ci pointa un index effilé vers une construction plus vaste, environnée d'une enceinte impressionnante. Une arche élancée ouvrait un passage dans le mur, et l'on pouvait lire, au-dessus de ce portail, ce seul mot, sculpté en bas relief dans la pierre : AMARTH.

Misaki n'en croyait pas ses yeux... Elles n'étaient pas près de retourner chez elle...


Vous

Pseudo/Surnom/Prénom : Misaki, bien sûr,mais aussi, et ce très souvent, Eryndel/ Ery
Comment êtes-vous arrivés ici : Par l'intermédiaire de Chi, avec qui j'ai participé à plusieurs RP avant celui-ci
Ce que vous aimez : La lecture, les RP, les jeux, la danse, la musique, les chats...
Ce que vous détestez : Pas grand-chose
Devise :
Petit message (à n'importe qui) : Et c'est reparti pour de nouvelles aventures, hein, Chi ?

Superbe *o*. J'adore la description de la passe d'arme qui est tous simplement magnifique *o*.

Par contre, un petite détail : elles ont les yeux marron clair, et non émeraude ^^'. A part ça, rie à redire personnellement *o*. Mais ce sera peut-être pas le cas de notre admin préférée x).

Je t'attends avec impatience pour ces nouvelles aventures *o*.

Effectivement, ton admin adorée à des choses à redire. Et NON ce n'est pas par sadisme. Ni par jalousie de voir une fiche préparée aussi rapidement.

Tout d'abord, simple formalité, est-ce que tu pourrais remplir le champ "Cycle", s'il te plait ? Je le connais, personnellement, mais ce n'est pas le cas de tout le monde.

Ensuite, une fiche très bien rédigée, très agréable. Mais. Car il y a un mais. Ceci est une description générale. Dans générale, il y a caractère, histoire... et physique. Certes, tu as une soeur jumelle qui nous a donné quelques indications sur son physique, mais de ton côté, pas grand chose. Bon, elle a les cheveux verts, bon elle a les yeux marrons, bon elle fait du sport... Et après ? Même deux soeurs jumelles ne sont pas identiques en tout, et tu n'indique rien sur ces différences (à part le sport, je te l'accorde). Les tailles (oui, toutes, je ne te demande pas les mensurations exactes, mais une approximation), la peau (une sportive n'aura pas le même teint qu'une accro au démonisme), son visage, son allure, sa voix, etc. Je ne te demande pas de faire l'inventaire du moindre grain de beauté, mais que l'on ait autre chose à se mettre sous la dent que l'avatar.

A part cela, tout est bon. Tu seras validée juste après ces formalités

EDIT : Voilà, c'est corrigé !

Merci beaucoup =D Au fait, bienvenue Féline

Je t'ajoute ton rang et tout ce qui va avec. Je t'invite à aller t'inscrire dans un dortoir (tu as déjà une place réservée avec Chi), à construire ta fiche personnelle, à t'inscrire dans une Société (il y en a d'ailleurs une d'escrime et à commencer le RP ! Je sens qu'avec vous deux, ça va chauffer ^^

A bientôt, j'espère.

Merci ! Je m'occupe de tout cela demain ^^

D'accord !

Ah ! Il y aussi le recensement, auquel tu dois répondre avant le 20 mai

Ah, excuse-moi, encore une formalité... Tu dis t'appeler Chisou et Chi dit Chinsou... Vous pourriez vous mettre d'accord, s'il vous plait ? =)

C'est une erreur de ma part

Bienvenue miss!! ^^

Amuse toi bien! ^.^

Même moi je me laisse prendre avec ces avatars identiques xD.

Sinon, je confirme, c'est bien Chinsou ^^. Mais le fait d'écrire Chisou est une erreur que j'ai moi-même faite parfois ^^'. Donc je pense que c'est peut-être bien ma faute sur ce coup ^^'.