Théoriquement, la locution que j'ai mise en titre est un adieu à une personne que théoriquement on a appréciée, cependant, en peu de temps, j'ai presque simultanément voulu dire «Aurevoir», puis «Adieu», cependant, plus j'avançais plus je me rendais compte que certaines choses manquaient, certaines personnes, certains lieux, certaines histoires qui revivent alors qu'on ne s'y attendait plus. Que cela s'appelle Amarth, Mélusina, ou encore quelque chose d'autre, rien ne change. On tente d'oublier, on passe à autre chose, mais tant d'années passées à imaginer puis faire vivre... Je ne peux pas me permettre d'oublier un tel passé et de me résigner à un futur ou l'imagination n'aura pas la place qu'elle mérite. De toute manière, quel intérêt sans l'utopie? Quel intérêt sans le rêve, même si la réalité est morne et dépassée, le rêve, le rêve sera toujours le meilleur compagnon de l'homme s'il n'est qu'une seule réalité, alors elle est joie. Et cette joie, je ne la trouve qu'en imaginant, et en donnant la vie, à travers une prose, qui peut, certes, être maladroite, mais toujours sincère, et passionnée : Simplex sigillum veri



Nulla dies sine linea