Cassandre
Nombre de messages : 28 Collège : Cosmos
| Sujet: ~ Cassandre ~ Sam 2 Avr - 11:52 | |
| A savoir. Nom : -- Prénom : Cassandre. Âge : 19 ans. Race : Humaine -comment ça « j’aurais pas deviné. » ?-. Monde d'origine : Terre, plus précisément la Rome du premier siècle avant Jésus Christ. Et en détail ?
Description morale :
A sa naissance, Cassandre ne fut pas appelée ainsi. Le prénom que ses parents lui ont donné, elle ne s’en souvient plus exactement, elle se rappelle juste qu’il était long et que c’était le même que celui d’une autre fille de son village en Gaule. Quand elle arriva à Rome, ses maîtres la surnommèrent Cassandre et le surnom a vite supplanté le prénom. Depuis, tout le monde l’appelle Cassandre et rien d’autre. Mais ce surnom à sa signification. Après être arrivée à Rome, chaque nuit, la petite faisait des cauchemards qui la réveillait sans cesse en pleurs et le cœur écrasé d’un mauvais préssentiment. C’est cette constante angoisse qui a pousser ses maîtres à lui donner le nom de la prophète grecque que personne ne croyait jamais. Et même en arrivant à Amarth, ces cauchemards n’ont pas cessé, et Cassandre garde toujours cette aura d’angoisse qui l’entoure et qui inquiète. Surtout le matin, au réveil, alors que le rêve est encore frais dans l’esprit et dans la soirée, quand la nuit approche. Cassandre n’aime pas la nuit, Cassandre n’aime pas dormir. Elle n’aime pas ses cauchemards, alors quelques fois elle se force à rester éveillée toute la nuit. Mais comme une malédiction elle finit par s’endormir et ses cauchemards reviennent la hanter. Dans la journée cette angoisse s’atténue quelque peu pour revenir au crépuscule, ainsi vous la verrez toujours plus anxieuse à l’aube et au crépuscule que quand le soleil est à son zénith.
C’est une demoiselle qui aime la considération. Elle aimerait bien être estimée, quand elle était petite dans son village, elle adorait quand son père la portait sur ses épaules pour lui faire traverser tout le village comme ça. Elle adorait ces moments là, les gens la regardaient et lui souriaient. Bref moment de félicité… Il n’y a rien de mieux pour l’égo de Cassandre que la considération d’autrui. Mais à Amarth, en tant que premier cycle, il est assez difficile pour elle d’être véritablement considérée. Quoique elle profite parfois de son âge et de son expérience du jeu avancée pour martyrisé les petits jeunes « Tu vas voir ! Les Moires sont horriiiibles, elles vont te faire faire des chooooses dont tu n’as même pas idée ! ». On pourrait croire qu’une jeune fille comme ça préférerait la calme et la solitude et tout le tralala, mais Cassandre est désespérément amoureuse des personnes. Pas de toutes les personnes -surtout pas de celles qui se fichent d’elle- mais des gens en générale. Elle n’aime pas vraiment être seule dans son coin, enfermée -sauf si elle tient un bon livre entre les mains- elle préfère de loin la compagnie humaine, et parfois un peu moin humaine mais elle s’y est fait. Et même si cette population n’est pas toujours sympathique avec elle, elle fait n’importe quoi pour aller à la rencontre des autres. Elle a besoin de contact.
Cassandre est bourrée de défauts, comme tout le monde, mais son défaut le plus marquant est sans doute sa radinerie chronique. Jamais au grand jamais elle ne partagerais. Elle déteste le partage, elle déteste donner ou même prêter à quelqu’un quelque chose. Et à plus forte raison si les personnes quémandantes sont des gens qui se seraient moqués d’elle auparavant. Cassandre estime que ce qui lui appartient est à elle, et à personne d’autre. C’est de l’avarice, mais elle assume. Elle trouve en plus qu’elle a une excuse, ayant passé une bonne partie de sa vie comme esclave, elle ne possédait rien -même pas elle-même donc c’est dire…- alors maintenant qu’elle est « libre » elle trouve que c’est bien normal de vouloir garder ses objets personnels avec elle. Mais ce défaut s’accompagne aussi d’une sale manie qui est le vol en douce. Le « Rafle Pocket » comme elle se plaît à l’appeler. Oh, pas grand-chose, un stylo, un collier, quelque chose à manger dans l’assiette de son voisin. Et toujours dans la plus grande discrétion. Parce que si Cassandre n’aime pas donner, elle aime bien recevoir. Mais puisque personne ne lui offre jamais rien -ce qui peut être compréhensible- elle se sert elle-même. Juste retour des choses.
Elle est rancunière comme une vraie petite peste. Tout ces petits nouveau qui débarquent et si se moquent d’elle et de ses camarades de premier cycle… Eh bien elle prend un malin plaisir à les regarder se décomposer quand ils reçoivent la lettre qui les conduira tout droit au Jeu. Elle se délecte de leur tête terrifiée quand rentrait d'une séance de Jeu, encore tout tourneboulé de ce qui vient de se passer. Oui, elle est hargneuse et rancunière. Cependant elle n’oserait jamais faire de mal à quelqu’un pas directement. Rire du malheur passe encore -rien n’est plus drôle que le malheur disait un certain auteur pas très net- mais provoquer ce malheur… Non, elle n’aimait pas cela. Cassandre n’a pas un mauvais fond, c’est une brave fille dirions-nous. Mais il faut avouer que parfois c’est bien amusant de voir les autres se débattre dans leurs embrouilles sans lever le petit doigt.
C’est aussi une grosse fénéante. Elle n’aime pas trop se bouger. Marcher, ça peut aller, mais pas de trop grandes distances je vous prie. Courir, là ça devient déjà un peu plus compliqué. Enfin bref, elle préfère de loin rester dans un fauteuil à lire un bon livre plutôt de faire sa sportive. Mais c’est aussi une vraie feignasse au niveau intellectuel. Elle n’est pas complètement nœud-nœud, on peut même dire qu’après six ans d’enseignement elle a finit par en connaître un rayon -même si elle ne progresse pas, contrainte à rester au premier cycle- mais le problème c’est qu’elle ne se foule pas les méninges. Elle y va au petit bonheur la chance, elle n’est décidément pas studieuse. On pourrait trouver cela bizarre puisqu’en tant qu’ancienne esclave, Cassandre a du bien trimer. Mais la différence entre une vie d’esclave à Rome et une vie d’élève à Amarth -l’unique différence diraient certains élèves aigris- c’est qu’à Rome, Cassandre était bien obligée de travailler, on lui ordonnait de travailler. Et même maintenant, jamais elle n’oserait désobéir à un ordre direct venant d’un supérieur. Mais à Amarth, personne ne lui a jamais vraiment ordronner de travailler. Donc elle ne travaille pas, et ça lui plaît bien.
Quelques personnes à Amarth on dit que sa fénéantise venait du fait que la demoiselle était blasée. Eh bien, ils ont à moitié tord et à moitié raison. S’ils ont tord quand à l’explication de sa fénéantise, ils ont entièrement raison en disant que Cassandre est blasée. Et c’est fort compréhensible. Imanginez un peu, cela va fait six ans que la jeune fille est élève à Amarth, en six ans elle aurait pu… arriver au moins au niveau quatre ! Mais à la suite d’une simple phrase à son arrivée, elle s’est retrouvé clouée à son cycle maudit, sans espoir de ne jamais avancer. Quelque peu déprimant, et surtot très blasant. Parce que, quand on se fait aux moqueries des autres qui vous méprisent, quand on se fait au fait de voir des petits jeunes qui viennent d’arriver devenir plus puissants que vous, quand on se fait au fait de ne jamais rien changer, d’avoir toujours la même routine chaque jour, seulement troublée parfois par le Jeu… Eh bien on s’ennui. Ou au moins on se blase. Et c’est entièrement la cas de Cassandre, elle connaît l’école comme sa poche, ses jours se ressemblent tous. Maintenant, cela ne la gêne pas plus que ça, mais il y avait deux ans, la jeune fille avait régulièrement des passages de spleen. Quand on est blasée, on s’y habitue. Cassandre est habituée à être blasée donc elle vit avec. Et surtout, il y a encore des moments de surprise dans la vie d’un élève à Amarth -même chez les premiers cycle- ce qui lui permet de s’échapper un peu de la monotonie, de s’amuser même un peu. Et puis il y a le Jeu, ce qui vaut toute les animations du monde et aussi ce pouvoir, cette possible manipulation du vide. Un contrôle qui l’amuse, dont elle ne peut plus se passer. Un pouvoir qui la disraît, qui la détend, qui l’amuse, qui fait passer le temps. Qui fait passer le temps… Qui raccourcit le temps… Qui raccourcit doucement le temps de sa vie…
Description physique :
Cassandre est blonde, elle a toujours été blonde, dans sa famille tout le monde était blond. D’ailleurs, dans son village gaulois, presque tout le monde était blond également, sauf peut être un paysan qui avait les cheveux roux. Quand elle était petite c’était du bon blond, bien coloré, bien brillant. En arrivant à Rome, il ont même un peu bruni grâce au soleil. Mais au bout de deux ans passés à Amarth, Cassandre dut se rendre à l’évidence que ses cheveux pâlissaient. Ils pâlissaient de plus en plus à tel point qu’elle craignit à un moment de les voir devenir blanc, comme ceux des vieilles personnes. Mais au bout d’un moment ce phénomène s’arrêta, entre blond clair et platine, et ils ne changèrent plus jamais. Certains dirent que ce fut le choc de son arrivée à Amarth parce qu’il n’y avait ici pas moins de soleil qu’ailleurs, d’autres ne dirent rien, parce qu’ils n’avaient rien à dire. Ils sont longs, lisses et froids, jamais entrenus, jamais coiffés, jamais attachés… Cassandre n’aime pas toutes ces « frivolités »
Elle est longue, comme un tuyau, et a autant de formes d’ailleurs qu’un tuyau. Ses bras sont grands et fins, sans la moindre pointe de muscles, pareil pour ses jambes, pour son buste, pour son cou… En fait, Cassandre a beaucoup de ressemblance avec une brindille, un brindille noire et dessechée qu’on a grande envie de casser. Il fut un temps où elle était bien plus « rembourrée » comme dirait certains, mais l’utilisation poussée de sa manipulation du vide a fait fondre prématurément ses muscles, la laissant avec une silhouette de squelette anorexique.
Son visage ne fut pas non plus épargné par ce pouvoir, par cette drogue qui attire irrésistiblement, qui pousse à son utilisation. Elle a ce teint blanc, diaphane qui accompagne parfois les maladies mais qui chez elle n’a rien d’alarmant. Il semblait juste qu’il n’y avait pas assez de sang dans son organisme pour qu’elle puisse rougir un jour. Ses yeux avaient toujours été plutôt sombre, mais peu à peu, en six ans de scolarité à Amarth, l’iris à ronger autour de lui le blanc de l’œil pour envahir tout l’œil de Cassandre d’un voile noir perçant. Ses joues, elles, ont réussi garder la rondeur et la douceur de la vie, ce qui offre au visage de la jeune femme une touche de douceur et de sympathie, une touche d’humanité dans son physique.
Cassandre n’est pas très originale dans le choix de ses vêtements. Reste de sa vie à Rome où elle ne portait que des tuniques noires, à Amarth aussi son choix de colorris tourne autour du noir et du gris. La couleur est quelque chose qu’elle n’aime pas beaucoup. Pantalon noir, T-Shirt noir, pull noir à col roulé et chaussures noires, quand il fait chaud pas de pull mais une chemise noire. Parfois une robe noire. Quand il fait froid un long manteau noir. Exceptionnelement du rouge bien rouge, chaussette ou culotte ou soutien gorge mais jamais trop visible. Le noir c’est parfait pour elle, et en plus ce n’est pas salissant. Que demander de plus ?
Biographie :
Cassandre était une gauloise, d’ailleurs c’est toujours une gauloise… mais avec le temps, cette appartenance a été effacé par de nombreux évenements plus ou moins marquant pour la demoiselle. Tout d’abord, elle est née en -59 environ, sous un autre nom de baptême. Or ce qui se passa en Gaule dans les années moins 50 n’est guère un mystère : ce grand dadais de César qui débarque pour tout envahir, Gergovie, Alésia et tout le tutti-quanti. Enfin bref, il y eut dans les villages gaulois des sortes de « rafles » où les légionnaires prenaient autant de villageois qu’il leur plaisait pour pourvoir ensuite les revendre comme esclave à Rome. Dans tout ce charmant bazar, Cassandre fut emmené avec sa famille.
Cassandre et sa famille furent vendus, comme tous ceux qui avaient été emmené avec eux. Elle fut acheté par une matrone qui venait d’une famille plutôt bien placée, enfin c’est ce que comprit Cassandre en voyant la villa de ses nouveaux maîtres. Une grosse batisse au sommet d’une colline, avec des bassins, des arbres aux fleurs colorés, des dalles lisses, des murs décorés avec de la peinture… Toutes sortes de choses qui n’avaient jamais existés dans sa maison. Ce furent ces maîtres qui la nommèrent Cassandre à cause des nombreux cauchemards qu’elle faisait presque chaque nuit.
Cassandre était bien trop petite pour pouvoir faire grand-chose d’utile dans la maison. L’intendant voulut la « dresser » pour être porter les messages des maîtres à certains autres habitants de la Ville, mais hélas pour lui, Cassandre se perdait trop facilement dans les ruelles de Rome et il dut bien vite abandonner cette idée après que deux messages « de la pluuus hauuute importaaaance » furent perdus quelques part sur le forum. Finalement il décida de lui mettre entre les mains une flûte pour voir si elle savait en jouer, mais Cassandre ne réussit à faire sortir du fin tube en bois que des sons cacophoniques qui mirent toute la villa en émoi.
« Tu ne sers à rien ! » avait conclut l’intendant en reprenant la flûte.
Etait-ce de sa faute si tout ce qu’elle voyait était nouveau pour elle ? C’était assez énervant de ne rien comprendre à ce qui se passe autour de soi alors si en plus il fallait qu’elle travaille ! Evidemment, elle ne craignait pas d’être revendue puisqu’elle ne connaissait pas les coutumes de ce pays. Mais on finit par lui trouver un travail approprié -l’intendant en soupirait d’ailleurs de joie-. Dans la famille qu’elle servait, il y avait la femme toujours présente dans la maison à donner des ordres à la pelle, et puis l’homme qui était soit dans le « Faurom » ou au « Cénät » ou bien qui travaillait dans son bureau. Et il y avait les deux enfants, l’aîné était un garçon que Cassandre ne voyait pas beaucoup dans la maison et la petite dernière qui avait eux ans de moins que Cassandre. C’était un peu grâce à elle qu’on réussit à faire travailler la petite gauloise. Elle devenait en quelque sortes sa « suivante », une adulte surveillait constamment la jeune romaine mais c’était à Cassandre de la divertir, de jouer avec elle, puisqu’elles avaient presque le même âge.
Cela dura jusqu’à ses douze ans. A cette période là, Cassandre avait déjà bien grandie, elle comprenait ce qu’on lui disait, elle parlait même quelques mots de latin. Mais la petite de la famille venait d’avoir dix ans et comme il se doit, ses parents achetèrent une gouvernante pour lui apprendre tout ce qu’elle devait savoir pour devenir un vraie dame. « Toutes ces bétises » comme le disait Cassandre. A partir de ce moment là la gauloise ne servait plus de rien. Mais puisqu’elle était plus grande, l’intendant -toujours le même- put l’affecter au ménage.
L’eau était très claire, il n’y avait aucune ride qui troublait le liquide transparent. Les dessins de la fresque qui couvrait le bassin était parfaitement visible et Cassandre regardait les pétales de fleurs nageoter doucement à la surface. Elle bouillait. Cela faisait un an qu’elle lavait tout les jours cette sale pièce et maintenant elle ne pouvait plus supporter de trop regarder ces murs colorés. Elle n’avait jamais vraiment regretter d’avoir été arrachée à son pays, bien sûr elle avait bien pleurée un peu, et les cauchemards qui la hantent chaque nuit sont les restes de ce « traumatisme » comme qui dirait les savants romains, mais elle n’avait jamais détesté sa vie dans la villa. Alors qu’aujourd’hui… Elle voulait vraiment que tout se termine. Dans son pays, en Gaule, elle serait en train de se chercher un mari… Alors qu’ici, jamais elle n’épouserait quelqu’un. La vie d’une esclave était une grosse impasse, et si un enfant ne peut s’en rendre compte, une adolescente le peut.
Comme chaque jour, elle se demanda où se trouvaient ses parents et son frère.
Elle se pencha en avant pour toucher l’eau du bassin, comme lorsqu’elle était plus petie et qu’elle venait d’arriver dans cette maison. L’eau froide rencontra ses doigts et la fit presque sursauter. Sa tête lui tourna vaguement et elle se sentit basculer vers l’avant, elle crut qu’elle allait entrer en contact avec l’eau mais il n’y eut rien.
Et pour cause, quand elle rouvrit les yeux, elle ne se trouvait plus dans l’atrium de la villa mais dans un endroit totalement différent. Un endroit encore plus étrange que celui qu’elle venait de quitter… Et les gens d’ici ne parlait ni le latin ni le gaulois… Mais dès que leurs paroles atteignirent les tympans de Cassandre, elle les comprit. Et elle se rendit compte qu’elle pouvait leur répondre parce qu’elle aussi parlait cette langue. On lui expliqua et elle comprit. C’était une école, Amarth, il y avait des dons, et elle saurait bientôt lequel était le sien. Elle comprit qu’il y avait des cycles et que les nouveaux commençaient au deuxième cycle. Elle comprit qu’elle resterait là toute sa vie et que plus jamais elle ne reverrait son autre monde. Elle comprit tout ce qu’on lui expliqua à ce moment là. Elle comprit tout ce qu’il y avait dans ce monde, même les choses les plus étranges, les plus nouvelles pour une jeune fille qui venait du premier siècle avant Jésus Christ. Elle comprit qu’elle faisait partit des Cosmos, qu’elle pouvait contrôler le vide. Elle comprit que ce contrôle lui boufferait sa vie petit à petit. Il n’y eut qu’une unique chose que Cassandre ne put jamais s’expliquer : pourquoi ? Mais pourquoi on s’était avancé vers elle pour lui annoncer qu’elle était du premier cycle ? Pourquoi, puisque tout le monde devait commencer au deuxième cycle ? Avait-elle fait quelque chose ? Et surtout, pourquoi ? Pourquoi tout le monde semblait la mépriser, elle et les autres premier cycle ?
Cela fait six ans que Cassandre est à Amarth. Elle n’est plus une petite fille comme lorsqu’elle était arrivée, elle est presqu’une femme. Six ans de cours, six ans de Jeu sans pourtant avancer. Elle restait où elle était, et voyait les petits premiers cycle monter, devenir puissant, devenir de plus en plus méprisant tandis qu’elle ne bougeait pas. Six ans de premier cycle, et six ans de manipulation du vide. Sans pouvoir se contenir. Parce que quand on a commencé on ne peut plus s’arrêter. Et ce contrôle détend Cassandre, lui font presque’oublié qu’elle fait partit des rebus d’Amarth. Et ce contrôle la dévore lentement mais sûrement. Aussi sûrement que Cassandre apprend à faire face aux moqueries et à y répondre, son énergie s’étiole vers la fin.
Famille :
Cassandre a une mère et un père comme tout humain qui se respecte. Son père était un forgeron au village, elle se rappelle de la chaleur qui régnait dans la forge quand elle allait le trouver avant que les Romains ne débarquent. Il faisait toujours très chaud à cause du feu, et il travaillait torse nu. Il apprenait au grand frère de Cassandre de cinq ans son aîné comment on devait attendre que le fer soit mou pour lui doner une forme. Le frère de Cassandre était destiné à suivre les traces de son père et à devenir frogerons à son tour. La mère de Cassandre, elle, apprenait à sa fille à coudre, pour les vêtements, à préparer à manger peut-être aussi.
Le souvenir de ses parents et de son frère est très vague dans l’esprit de Cassandre, elle ne s’en rappelle presque que via ses rêves où elle voit leur visage, toujours déformé par l’oubli. Cela ne lui manque pas vraiment elle avait bien fini par accepter qu‘elle ne les verrait plus. Un enfant doit bien se séparer de ses parents un jour. En revanche ce qui lui a longtemps fait défaut à Amarth, ce fut sa maîtresse romaine et ses ordres. Cassandre avait de nouveau envie d’entendre sa voix autoritaire, elle avait besoin d’être guidée. Elle avait tout au début crut que la fin de sa vie d’esclave serait une réjouissance mais elle ressentait pourtant ce besoin d’être ordonnée, de ne pas avoir à prendre les décisions par elle-même. Et même si au bout de six ans, elle a fini par s’y faire, son ancienne maîtresse lui manque, bien plus que ses parents, comme si elle avait été à son tour sa famille.
Après la Déchirure. Cycle : Premier cycle. College : Cosmos. Âge d'arrivée à Amarth : Treize ans. Son avis sur le Jeu :
Il n’y a rien de mieux ! Certes, pour Cassandre il n’a pas la même signification que pour les autres élèves. Après tout quoi qu’elle fasse, elle restera coincée à ce maudit premier cycle comme une lépreuse qui ne peux pas quitter la maladerie. Mais même si pour elle, le Jeu n’a pas cette force si particulière qui omnubile les trois quarts de l’école, elle trouve que c’est une excellente chose. Ca leur fait les pieds aux petits nouveaux ! Il n’y a rien de plus drôle que de voir leur petits minois apeurés quand ils sortent d’une séance. Et quand c’est son tour… Eh bien Cassandre elle supporte. Les visions, les cauchemards, ça la connaît alors ce n’est pas une petite séance d’imagination en trois dimensions qui allait l’effrayer plus que ça. L’unique chose qui la turlupine, c’est l’esprit tordu des Moires… Elle appréhende toujours un peu, qui sait ce qu’ils iront inventer la prochaine fois ?
Sous la carapace. Appellation : Fleur de lotus, patate... Tout ce que vous voulez, chuis pas difficile Comment avez-vous découvert Amarth : Si je la dénonce elle m’arrachera la langue… Alors disons que c’est grâce à un top forum ^*^ Que pensez-vous du forum ? (Design, intrigue,...) Que changer ? J’aime beaucoup le concept du « Jeu », et toute l’histoire en général. Bwef, je n’ai rien à dire pour le moment. Avatar utilisé : Nope -ou alors je ne connais pas- Quelque chose à rajouter ? Trop choupi les poissons d’avril !
Dernière édition par Cassandre le Dim 3 Avr - 9:56, édité 3 fois |
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