Votre personnage :Nom : Wade
Prénom : Morgan
Âge d'arrivée à Amarth : 18
Âge actuel : 18
Fonction : Elève
Race : Humain
Monde d’où vous venez : Terre
College Vita
Cycle : 2
Niveau de perversion jusqu'au quel vous pouvez aller : 4
Autre : //
Description générale : New York City, dans le Bronx. Le décor ? Un appartement miteux. Le robinet d’eau fuyait et laissait entendre un bruit régulier de gouttes qui tombaient, les unes après les autres. Il faisait sombre. Les rideaux de tissu, bouffés par les mites, étaient tirés, cachant cette demeure du clair rayon de lune de cette nuit d’été. Une plainte retentit. Un jeune garçon d’une dizaine d’année, peut-être même pas, se rendit rapidement dans la petite pièce d’où venait le cri. Il alluma une bougie. Les murs étaient sales, abimés. Trois matelas s’entassaient dans cette pièce. Sur le plus grand d’entre eux, une femme noire, les traits tirés, serrait les dents. Elle était sur le point de mettre au monde son quatrième enfant. Son mari, le souffle coupé, était nerveux. Il aurait du l’emmener à l’hôpital. Mais il avait bu ce soir, et il s’était endormi. Quand il avait prit conscience de la situation, c’était déjà trop tard. Il avait appelé un médecin, mais celui-ci avait dit qu’il ne pourrait pas être là immédiatement. Sa femme s’époumonait à présent. Elle avait mal. Depuis près d’une heure déjà, elle avait mal. Quand elle avait eu ses deux petites têtes brunes, des jumeaux, il y a un peu moins de dix ans, elle était allée à l’hôpital. Une infirmière l’avait aidé à accoucher. Elle avait eu droit à un antidouleur. Et quatre ans auparavant, lorsque son troisième fils est né, là encore elle avait eu droit à de nombreux conseils pour faciliter l’arrivée du bébé. Mais dans la précipitation, elle avait tout oublié. La douleur lui avait obscurcit l’esprit. Elle peinait à regarder autour d’elle. Les yeux coupables et encore alcoolisés de son mari, et les visages effrayés de ses enfants. Elle cria une nouvelle fois. Ce fut la dernière. Sa respiration haletante se calma peu à peu. Le médecin arriva peu de temps après. Il coupa le cordon ombilical, nettoya le bébé, l’habilla. Et le tendit à sa mère. Elle sourit. Cette douleur, ça en valait la peine. Donner la vie, même pour la quatrième fois, n’avait rien de comparable. Cet enfant, tellement petit, tellement fragile. C’était encore un garçon. Nakida n’aurait donc pas de petite fille. Elle ne voulait plus avoir d’enfant, c’était une certitude. Il lui suffisait de regarder autour d’elle pour savoir que tout l’amour qu’elle pourrait donner ne compenserait jamais le manque d’espace, le manque d’argent. Ce dernier était un accident. Pourtant, elle refusait de l’abandonner, de le faire adopter, même si son mari Lyron disait pour la convaincre qu’il aurait une meilleure vie. Non, elle ne pouvait s’y résigner. Lyron trouverait un troisième travail s’il le fallait. Elle chercherait un travail de nuit dans quelques mois, quand elle n’aurait plus besoin d’allaiter le nouveau-né. Ses deux ainés, Serek et Garlan, auraient bientôt dix. Ils allaient pouvoir s’occuper de leur petit frère qui entrait cette année à l’école. Rashan était impatient. Seulement quatre ans, mais le football de rue avec ses frères ne l’intéressait pas. Il voulait apprendre à lire. Le quartier n’était pas réputé pour abriter le plus grand taux de génies de la ville. Lyron et Nakida n’avait pas les moyens d’acheter des livres, et la petite école publique dans laquelle étaient ses enfants n’étaient pas non plus réputée pour être la meilleure. Au contraire, aucun enfant ne voulait apprendre là-bas. Déjà à cet âge, ils étaient violents. Ils insultaient les professeurs, ils se battaient dans les salles de classes. Avec des armes. Nakida n’avait jamais voulu ça pour ses enfants. Et ce n’était pas non plus ce qu’elle voulait pour Morgan, son petit dernier. Mais elle ne pouvait pas faire autrement. Alors elle se releva difficilement du lit et sortit de l’horrible petite chambre dans laquelle dormait toute sa famille. Son bonheur était toujours éphémère. Elle revenait chaque fois à la réalité, elle repensait au futur. Ses enfants n’avaient aucune perspective d’avenir.
Les années passaient, rien ne changeait. Rashan avait rapidement apprit à lire. Cet enfant avait vraiment des capacités. Mais il n’évoluait pas dans un contexte favorable à son apprentissage. Les jumeaux, eux, séchaient régulièrement les cours. Ils voulaient devenir footballer professionnels. Etre célèbres, avoir beaucoup d’argent. Morgan venait d’avoir 4 ans. Il allait lui aussi aller à l’école cette année. Nakida en était très satisfaite. Elle allait pouvoir laisser tomber son job de nuit et en prendre un à temps plein pour la semaine, un autre pour le week-end. Serek et Garlan étaient de jeunes adolescents, mais ils savaient ce que faisaient leurs parents pour s’en sortir. Nakida comptait sur eux pour s’occuper de leurs frères lorsqu’elle serait absente. Ils refusaient doucement, à l’image de ce qu’on attend d’eux lors de l’adolescence, mais ils le feraient quand même, aussi bien que les fois précédentes.
Cette année là resterait profondément gravée dans le cœur et l’esprit de la fratrie Wade. Lyron avait terminé de travailler plus tôt, il était allé chercher sa femme. Malgré toutes leurs discordes et les problèmes auxquels ils avaient eu à faire face toutes ces années, ils s’aimaient comme au premier jour, et ils avaient décidés, ensemble, de faire tout ce qu’ils pouvaient pour élever une famille avec autant d’amour qu’ils en avaient l’un pour l’autre. Alors des petites attentions comme celle-ci n’étaient pas exceptionnelles. Nakida aimait se retrouver seule avec son mari après une longue journée de travail, même si ce n’était que le temps du trajet. Ils pouvaient alors se remémorer leur rencontre, se rassurer quant à leur amour. Mais ce jour là, les choses ne se sont pas déroulées comme prévues. Une guerre des gangs avait débutés quelques mois auparavant. Le Rn2S était le clan qui quadrillait ce territoire. Un autre gang puissant, le MSI4, appliquait la politique de l’intimidation. Une quantité importante d’une nouvelle drogue importée d’Afrique avait disparut et le MSI4 soupçonnait son ennemi de lui avoir volé. Une demi douzaine d’hommes tatoués jusque sur les paupières débarquèrent dans le quartier délabré où habitait la famille Wade. Ils firent simplement exploser la première voiture qu’ils virent, ce fut celle de Lyron et Nakida. Sous les yeux de leurs quatre enfants. Ils ne comprirent pas tout de suite ce qu’il venait de se passer, parce que dès que les six hommes armés quittèrent le quartiers, d’autres arrivèrent. Ceux là étaient différents. Serek observa qu’ils avaient tous un tatouage sur la paume de la main droite avec les lettres Rn2S. Les couleurs de leurs vêtements étaient également différentes. Alors que les assassins de leurs parents se pavanaient en noir et rouge, affichant les couleurs du sang et de la mort, ces derniers portaient plutôt du vert et du bleu. Ils furent rapides. Bientôt, les quatre enfants avaient un bandeau sur les yeux et étaient poussés à l’intérieur d’une voiture. C’était des proies faciles. Ils venaient de subir un choc émotionnel, et les raisons pour les pousser à rejoindre le Rn2S étaient multiples. Les deux jumeaux avaient maintenant presque dix-huit ans. Ils étaient considérés comme de jeunes adultes, et c’était pour eux une question d’honneur de venger leurs parents. Ils avaient toujours vécu dans une certaine violence, cela ne leur faisait pas peur. Quand aux deux plus petits, on insista sur le fait que rejoindre ce clan leur permettrait d’être protégés des assassins de leurs parents. On les manipula, on les menaça. A vrai dire, ils n’avaient pas les choix. Aucun des quatre Wade n’avait le choix. C’était les rejoindre, ou mourir.
Au début, Morgan et Rashan furent mis à l’écart. Ils n’étaient encore que des enfants. Mais le but n’était pas de les protéger, bien au contraire. Il fallait les former. Rashan n’avait jamais été pour la violence. Il n’aimait pas se battre. Et Morgan avait souvent prit exemple sur lui. Les jumeaux étaient très liés, ils ne pouvaient pas avoir la même relation avec leurs deux frères, donc les deux derniers s’étaient souvent retrouvés à jouer ensemble, malgré leur différence d’âge. Cette fois encore, ils étaient ensemble, et ils apprirent ensemble. Comment tuer à l’arme blanche, comment se protéger en combat rapproché. Plus tard, quand ils furent assez forts, ils apprirent se servir d’une arme à feu, à recharger, à viser. Pour eux, c’était comme un jeu. Ils ne tuaient personne, ils intimidaient juste. Faire peur aux autres, se sentir invincible. C’était une expérience incroyable. Notamment pour Morgan. Vol, racket, agression. Petit à petit, il gagnait en courage, il gagnait en savoir faire. Il se sentait engrené dans un cercle vicieux, celui de la violence. De nature, il était calme, doux, mais cette façon d’être s’était enfouie au plus profond de lui. Il était maintenant silencieux, persévérant. Il allait toujours au bout de ce qu’on lui demandait. Presque perfectionniste dans l’art du crime. Toujours méfiant, sur ses gardes, il n’avait confiance en personne, même plus en sa propre famille. Rashan essayait sans cesse de lui faire reprendre ses esprits, mais c’était mission impossible, Morgan ne voulait rien entendre. Pourtant il ne se sentait pas tellement à sa place. Il savait que cet endroit, cette façon de vivre n’était pas faite pour lui. Mais un seul but obscurcissait ses pensées : la vengeance. Il ressentait une immense colère, une impuissance. Il n’avait rien pu faire le jour de la mort de ses parents. Encore aujourd’hui, tout ce qu’il pourrait faire ne les ramènerait pas.
Quelques temps plus tard, alors qu’il allait avoir quinze ans, il eut une discussion avec ses trois frères :
« Où j’rais prêt à aller ? demanda Morgan.
J’sais pas… J’f’rais c’qu’on m’demand’ra d’faire. » Il s’écouta parler, avec cet accent très prononcé de la banlieue, des délinquants, cet accent qu’il détestait mais qui était en lui, qu’il ne pouvait pas changer. Ses frères parlaient de la même façon que lui, même Rashan qui gardait pourtant dans un coin de son cœur l’espoir de s’en sortir, de devenir un scientifique.
« Si j’sais un truc, répondit Serek,
c’est que j’pourrais pas tuer. »Garlan acquiesça. Lui non plus ne voulait pas tuer. Enlever la vie de quelqu’un, c’était un pouvoir que, selon lui, les humains ne devaient pas avoir. C’est une décision divine. Voler, ce n’était pas aussi grave. Depuis qu’il était né, il n’avait rien. Il vivait dans la misère. Encore aujourd’hui alors qu’il était adulte, il n’avait aucune perspective d’avenir. Il aurait pu trouver un travail, louer un petit appartement minable, fonder une famille, comme l’avait fait son père avant lui. Mais qui embaucherait un jeune homme noir, donc la main droite était marquée des lettres du gang le plus redouté du Bronx ? Non, il n’avait plus aucune perspective, mais il tenait néanmoins à rester en accord avec lui-même.
Le jour de ses seize ans arriva. Ses frères y étaient passés avant lui. Morgan devait assurer sa fidélité au gang en se faisant tatouer. A partir de ce moment là, il était considéré comme un adulte à part entière. Les missions les plus dangereuses pourront lui être assignées, il ne bénéficierait plus d’une quelconque protection. Il accepta. Les conditions d’hygiènes n’étaient pas excellentes mais dans sa situation, il n’avait pas de quoi s’en plaindre. Un tatoueur amateur, celui du Rn2S, le tatoua rapidement à l’intérieur de la main droite. Et ce fut fini. Ce jeune homme se dressa de toute sa hauteur, de toute sa puissance. 1m80, fait entièrement de muscle, il était imposant, impressionnant. Pourtant, il n’était pas particulièrement épais, mais il avait un charisme, et cette lueur de haine dans les yeux. Sa peau noire, ses cheveux ébènes crépus, coupés courts, ses pommettes saillantes et ses mâchoires carrées, son cou puissant, ses épaules, ses bras, son dos musclés. Tout dans son apparence inspirait la crainte, même son nez épaté, ses sourcils épais, et sa bouche sombre, charnue. Il n’avait que seize ans, il allait grandir encore. Mais ses caractéristiques principales étaient déjà claires aux yeux de tous. Il était déjà considéré comme une machine à tuer. Ses frères, eux, n’avaient pas cette carrure. Ils n’avaient pas eu cette persévérance dans l’entrainement, le fait de soulever des poids, encore et encore, mais quand il n’en pouvait plus, de recommencer, tous les jours, de mettre sa douleur de côté ses sentiments de côté. Non, ni Serek, ni Garlan, ni Rashan ne l’avait fait. Ils n’étaient pas assez fort mentalement. Ils avaient tous des rêves. Morgan n’avait pas eu le temps d’en avoir.
Encore une fois, le destin s’acharna sur lui. Serek et Garlan furent assignés à une mission spéciale pour la première fois. Ils allaient devoir commettre un meurtre, chose que depuis toujours, ils se refusaient de faire. Mais cette fois, ils n’avaient pas vraiment le choix. Dans cette organisation criminelle, la devise est toujours la même : « tuer, ou se faire tuer ». C’est une façon de montrer qu’il n’y a pas de place pour les faibles. Il s’agit de la dure loi de la jungle. Mais les deux jumeaux refusèrent. Ils croyaient profondément en Dieu. Ils savaient qu’ils avaient pêché, tout au long de leur courte vie, mais ils n’avaient pas encore commis l’irréparable. Et ils n’allaient pas le faire. Dans une espèce de sursaut héroïque, ils se mirent à rire. Refuser un ordre, c’est se condamner soi-même à la peine de mort. Alors rions, rions tant qu’il est encore temps. Ce son qui ne s’était pas échappé de leurs bouches depuis des années ne changea pourtant pas le système. Deux balles tirées dans le torse. Un bruit sourd. Deux corps inertes, sur le sol.
Morgan apprit. Des larmes salées coulèrent sur ses joues, brulant sa peau en silence. Mais il fallait se reprendre, il fallait être fort. Tout dans sa tête se bousculait. Pour se venger des assassins de ses parents, il devait collaborer avec ceux de ses frères. Il se fit un peu plus silencieux. Il fit taire ce qu’il pensait, ce qu’il ressentait. Il allait de l’avant. Une distance s’était créée entre Rashan et lui. Ils ne s’entendaient plus. D’abord parce qu’ils n’avaient pas la même façon de penser, mais aussi parce que Morgan sombrait dans le silence, il ne parlait presque plus. Autour de lui se déchainaient cris et violence, mais il se sentait comme le centre de l’univers et comme au ralentit, dans une bulle, le silence l’entourait. Il n’aimait pas ce qu’il voyait, toute cette destruction, cette haine, pourtant elle faisait partie de lui, il n’arrivait pas à s’en séparer. Il bouillait de l’intérieur.
Puis il du commettre un crime lui aussi. Il ne tenta pas de jouer les héros, de se rebeller. Il laissa ce courage à la mémoire de ses frères décédés. Il s’exécuta simplement. Il n’avait que dix-sept ans, et il avait déjà prit une vie. Il avait perdue ses parents, deux de ses frères, et il avait tué. Plus de choses que beaucoup de personnes rencontrent dans une vie entière. Durant l’année suivante, il tua à nouveau. Plusieurs fois. Mais il n’était pas encore un monstre sans sentiments. C’était plus difficile chaque fois. Il revoyait ses victimes dans ses rêves. Dans les recoins sombres de la nuit il les revoyait. Ces âmes ne le quittaient plus.
Il fêta silencieusement avec son frère ses dix-huit ans. Il était maintenant un adulte non seulement aux yeux de son gang mais aussi aux yeux de la loi. Quelle joie. Mais Rashan n’en supporta pas plus.
« J’te reconnais plus Morgan ! Faut t’sortir de là ! Moi j’arrête tout ! »Il cria, répéta ces phrases plusieurs fois. Mais il aurait du savoir qu’une fois tatoué du Rn2S, il est impossible d’en sortir par un autre moyen que la mort. Il se retrouva face à un de ses collègues. Celui qui s’occupait la plupart de temps de faire le sale boulot. Rashan savait qu’il allait servir d’exemple. De toute façon, le fonctionnement de cette organisation n’était que la peur. La peur de mourir. Mais il n’avait plus peur. Cette vie ne lui convenait pas. Cette vie l’avait changé d’une manière irréversible. Elle en avait fait autant pour Morgan. Peut-être que ce qui allait se passait serait enfin de déclic que Rashan espérait. Il voulait que son petit frère s’en sorte. Il savait que rien n’était impossible. Morgan assistait à la scène. Il regarda son frère, les yeux déjà emplis de larmes. Celui-ci lui adressa un sourire, le genre de sourire qui touche un être au plus profond de lui-même, grâce à l’amour qu’il transmet. Le temps s’arrêta pour Morgan. Il n’entendait plus rien. Il vit le coup partir, le corps de son frère tomber sur le sol. Il tomba à genoux, cria, hurla de toutes ses forces. Lui qui était resté silencieux depuis plusieurs années, il évacua tout ce qu’il ressentait. Sa voix grave s’éleva, gronda. C’était une accusation, une plainte, et des pleurs à la fois.
Morgan ferma les yeux. Pendant un court laps de temps qui lui parut pourtant une éternité, il resta immobile. Il ne sentait plus son corps. Il n’avait plus la notion du temps. Quand il rouvrit les yeux, il ressentit une douleur extrême, intérieure. Il aurait tout fait pour qu’elle cesse. Mais ce ne fut pas le cas. Il se leva machinalement. Il fut attiré par une lumière blanche, aveuglante. Comme irrémédiablement attiré. Il marchait vers elle, sans pouvoir faire autre chose, sans pouvoir aller autre part. C’est comme si ce n’était pas sa volonté, mais la volonté d’une force supérieure. Il toucha cette lumière. Ce fut le noir autour de lui. Il reprit connaissance plusieurs jours plus tard, dans une forêt. Il se leva difficilement, il avait perdu des forces. Mais cela ne l’empêcha pas de marcher. Il marcha, marcha, marcha encore. Il ne s’arrêta pas avant d’avoir trouver quelque chose. Amarth.
VousPseudo/Surnom/Prénom : Gabriel, Gabix
Comment êtes-vous arrivés ici : Google est mon ami
Ce que vous aimez : La musique, ne rien faire, les sorties entre amis, les jeux videos, entre autres choses
Ce que vous détestez : Manger du foie, la douleur, ne pas pouvoir m'exprimer
Devise : «La fin justifie les moyens»
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