Clotho La Fileuse du Temps, Moire de Cosmos
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| Sujet: Le Jeu du Cirque Sam 3 Jan - 20:00 | |
| Le Jeu du Cirque. Une magnifique attraction de cet établissement, un jeu enfantin qui vous emmènera au cœur de l’imagination même. Mais peut-être n’avez vous jamais entendu parler de ceci ? Ou plutôt, croyez-vous n’en avoir jamais entendu parler.
N’avez-vous pas remarqué certains chuchotements ? N’avez-vous pas noté la presque vénération que l’on voue aux derniers cycles ? Ne vous êtes-vous jamais réveillé la nuit, persuadé d’avoir entendu un cri, puis de vous endormir ? N’avez-vous pas aperçu tous les stressés à l’infirmerie ? N’avez-vous pas entendu, alors que vous étiez aux toilettes, quelqu’un sangloter en disant ne pas vouloir y retourner ? N’avez-vous pas vu certains mots posés sur le lit de votre colocataire ? N’avez-vous pas compris que ceux du premier cycles étaient vus comme des simplets, de pauvres innocents incapables ? Non ? Vraiment pas ? Pauvres inconscients. On ne vous a jamais appris à regarder autour de vous ?
Mais un jour, vous verrez une feuille sera posée sur votre lit, avec une superbe calligraphie, vous donnant rendez-vous dans la Salle du Jeu, dans le Bâtiment des Elèves. Et vous irez, curieux, craintif, apeuré, confiant, excité. Vous irez. Là, il y aura une chaise au milieu de la pièce immaculée. Vous irez. Alors, un Moire apparaîtra, dans son immense beauté, dans son éternelle existence. Puis il vous créera un monde, un monde où vous devrez faire quelque chose. Vous irez. Vous ferez cette chose, bien ou mal. Cette chose variera. Cette chose sera le jeu. Le Jeu du Cirque. Vous obéirez au Moire. Vous irez. Et ensuite, vous aurez des points, qui vous amèneront au niveau suivant, continuellement. Vous irez. Jusqu’au dernier cycle, à la dernière marche, alors vous saurez.
Mais avant tout cela, avant la fin, commençons par le début. Venez jouer avec nous dans ces créations virtuelles. Certes cela rimera souvent avec la destruction, mais après tout, cela n’existe pas, c’est nous qui créons tout. Nous, Moires. Par Siley J. Montil |
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