Parce que partager, c'est toujours bien, pour des conseils, critiques et autre.
Quelques poésies de mon cru. J'en écris rarement et en garde peu. Très peu. Suivront peut-être des nouvelles, ça reste à voir. N'ayant pas le talent de Sissi et débutant dans le subtil art de l'écriture, je réfléchirais le moment venu .
Et non, les poésies n'ont pas de titre chez moi .

Allez je me lance :

Je suis une âme solitaire, égarée, perdue,
Qui déjà a trop fait, qui déjà a trop vu.
Dansant seul au milieu d'une ronde d'étoiles,
Cherchant mon chemin, inventant des lumières,

Feux follets dansants me faisant mettre les voiles,
Je marche et je tombe ; je dis une prière.
On m'abandonne et me fuit, me blesse et me tue.
Esprit de misère, esprit du bonheur déchu..


Et hop j'ai édité


Et la deuxième ici :

Si d'aventure il me prenait l'envie d'avouer
Un amour éternel, un amour infini,
J'aurais quelque mal à formuler ma pensée :
Aucun mot ne fonctionne ! ni "belle" ni "jolie",

Pas plus que "sublime" ou bien "magnifique" !
Elle est la perfection faite femme ;
Pour décrire mon amour, il n'y a guère que "magique".
Que dire que faire, sinon laisser brûler ma flamme ?

* Idem que plus haut =)

C'est très joli dit... j'aime beaucoup. Je n'ai pas vraiment de conseils pour tes mots, cela dépendrait de ce que tu veux dire quand tu veux dire "violentes".

Mais bon, c'est très beau^^

Bé merci beaucoup ça aide toujours de savoir que des gens trouvent bien ce qu'on fait, je devrais trouver le courage pour continuer du coup =).

Pour les lueurs violentes, en gros ce sont des lumières qui éblouissent, font un peu mal aux yeux peut-être. Mais je peux changer le sens si il faut, je me posais juste la question par rapport à l'esthétique .

Bah ça fait plaisir!

Sinon pour tes lueurs... euh... il existe aveuglantes... éblouissantes comme tu disais... ah tient je viens de trouver fulgurantes... quoique c'est pas l'idéal.

C'est très joli. Je suis assez pointilleuse en ce qui concerne la poésie – oui, bizarrement... – mais il y a une vraie légèreté là-dedans qui me plaît bien. C'est dommage que la longueur des vers ne soit pas définie et respectée, ça donne une vraie musicalité à l'expres​sion(eh non, c'est pas juste un truc que vieux prof' de français rabougri ). Je ne saurais te conseiller parce que je déteste le faire. Le choix le plus judicieux ne vient que de toi, à mon avis. En tout cas, ces petites poésies sont très charmantes. Bonne continuation. Et au fait, personne n'a le talent de Sissi, tu t'en doutes, et certains s'en tirent très bien quand même. Tu as un style vraiment sympathique, j'aimerais lire d'autres de tes écrits.

Très joli et agréable à lire ! Et Mary, il y a quand même une certaine musicalité dans le premier, qui manque dans le deuxième. Par contre, le 3eme vers du 1er poème brise la musicalité qu'on avait, je ne suis pas spécialiste (contrairement à ce que dit Mary, je ne fais pas vraiment de poèmes, les rîmes me barbent >_>), je fais tout à l'oreille (en murmurant le poème) et ça m'a gêné la lecture. Il y a une faute au 5eme vers non ? "Feux folles" au lieu de "Feux follets" ? Ou alors tu voulais "Feux fous"... Cela dépend.
Donc, coup de cœur pour le premier, le deuxième me plait un peu moins. Le 5eme vers surtout, me rebute et me gêne, et puis je n'aime pas spécialement ce genre de poème d'amour, mais ce n'est qu'une question de goût. Le "hormis" gêne, c'est vrai. Peut-être une virgule entre "que dire" et "que faire" ? Après, puisque j'ai eu du mal avec le "magnifique" le "magique" me trouble, puisque dans ma tête je n'ai pas vraiment intégré le 5eme vers dans le poème (dans la prononciation, je dis cette phrase pour la dire mais je ne "retiens" pas le son, donc ne cherche pas la rîmes qui va avec, donc pour moi "magique" n'a pas de rîmes... mais le mot en lui même ne pose pas de problème je pense).
Merci beaucoup pour tes écrits, j'ai hate de voir la suite ! Tu me donnes envie de faire des poèmes ^^'

En attendant que je retrouve où j'ai mis la modification des poèmes plus haut, (merci Sissi, tu avais raison) voici une petite fable, écrite à la base pour un autre forum, médiéval-fantastique celui-là.

La voici :

Il était une fois, un orc manchot et un elfe malin.

L'orc était pauvre, et subvenait tout juste à ses besoins, subtilisant de temps à autre de quoi survivre. Sa technique favorite consistait à attendre qu'un marchand de viande tourne la tête de son étal afin d'avaler tout rond le premier morceau venu.
L'elfe était pauvre également, mais seulement par flemme d'être riche. Tout ce qu'il avait, c'était pas ruse qu'il l'avait acquis, par le mensonge et la tromperie. S'introduisant chez des personnes sous un faux prétexte et devenant par la suite leur "ami", il leur volait quelques pièces à l'occasion.

Or, il advint qu'un jour ces deux là se croisèrent :

L'orc, sur un muret perché, tenait en sa bouche un grand steak.
L'elfe, passant à côté, le vit, et son ventre gronda.
"Flûte" se dit-il, "il me faut ce steak"

Alors, s'approchant du muret, il dit :
"Hé, messire de l'orc, quel beau morceau de viande que voila !
Le partageriez-vous ? Simplement non ou oui."
L'autre, pas très futé, répondit "Non.", ouvrant la bouche,
Et laissant ainsi choir son repas.

L'elfe le ramassa, et, essuyant la bave, fit :
"Je n'ai pas très bien saisi votre réponse,
Mais à ce que je vois elle fut positive !"

Du coup, l'orc, se sentant trompé, se leva
Et mit au voleur un grand coup de boule,
l'assomant pour le compte.
Il ramassa son steak, piétina l'oreilles pointues,
S'en alla.


Moralité elfe : Un orc sera toujours plus fort que toi, même manchot. Demandes-toi donc pourquoi tu es tout le temps appelé "tapette".

Moralité orque : Si tu comprends pas, tape d'abord. Au cas où yaurait une arnaque.


Et un de mes premiers "vrais" poèmes :

Dans quelque temps, quand les oiseaux s'envoleront,
Que mes yeux s'ouvriront, sans doute sans le vouloir,
Quand ma vie sera morte, quelque jours environ,
Je viendrais te retrouver, ma pensée du soir.

Si mes yeux s'égarent et se détournent de toi,
Si je suis silencieux, que je suis muet,
Ne me crois pas insensible, je t'aime, tu sais ?
Si le feu est mort, les cendres sont encore là.

Je t'aime ! et jamais la manière ne changera.
Mieux que quiconque tu sais consoler et aimer,
tu es là, chuchotis sur une mer de voix..

Viens ce soir je t'en prie, je t'en prie, viens danser !
Nous commencerons, et jamais ne finirons,
Une valse mythique, au milieu des violons.


Et enfin, un autre, plus court :

Il est beau, et fort : le plus puissant des tyrans.
Océan

Par les navires des hommes moqué, raillé.
Océan tourmenté.

Fureur de la nature, ô combien méritée !
Océan déchaîné.

Mais mon cœur se gonfle d'espoir quand je le vois :
Océan, calme plat.

J'adore l'histoire, ainsi que le premier poème! Le deuxième est bien, mais je préfère le premier^^

(Voyez la grande critique!)

Bon en ce moment je suis dans une période "nouvelles à la con" ^^" alors je vous fait partager :


« Bon, les enfants, c'est l'heure de l'histoire.
- Oui ! Racontes-nous une histoire Papi Youri !
- Un peu de calme les enfants, que je puisse commencer. »

Il était une fois, un beau et preux chevalier..

« Papi, c'est quoi preux ?
- Heu.. tu.. comprendras quand tu sera plus grand.
- Ah, bon.. »

Ce chevalier, donc, était en quête d'une princesse à défendre contre un féroce dragon..

« Pourquoi faire, Papi ?
- Ben, c'est son job de chevalier !
- Ah, bon..
- Et évitez de m'interrompre si vous voulez que l'histoire avance. »

Un jour, ce même chevalier croisa sur sa route une très jolie princesse, dont il tomba instantanément amoureux, mais à qui il n'osa le déclarer..

« Papi, ça fait quoi d'être amoureux ?
- Alors, c'est un sentiment magnifique et intemporel, qui fait que tu réaliserais n'importe quoi pour la personne que tu aimes.
- Ah, bon.. »

Il suivit donc la belle princesse jusqu'au château, espérant un dragon à combattre, en vain.

« Papi, la maîtresse d'école elle a dit que vingt c'est après dix-neuf, et t'a pas dit dix-neuf !
- C'est pas ma faute si ta maîtresse raconte des bobards, mon ptit. Laisse moi finir, maintenant. »

Et il attendit des années, sans résultat. Aucun dragon de menaçait la princesse, et, pendant cinq ans, il s'ennuya.

« Mais, Papi ! Pourquoi il est bête comme ça, le bonhomme ?
- Bête ? Mais enfin.. Il est amoureux ! C'est normal pour lui..
- N'empêche. Il est bête. »

Ce que notre chevalier ne savait pas, c'est que la princesse était aussi amoureuse de lui mais qu'elle n'osait pas non plus l'avouer. Cela lui aurait évité bien de la peine.
Enfin, quand il s'y attendit le moins, arriva un immense dragon, qu'il s'empressa de défier et de battre pour défendre sa princesse. Alors..

« Papi.. le bonhomme, il est tout seul contre le dragon ?
- Heu.. oui, pourquoi ?
- C'est un bébé dragon ?
- Non..
- Ben alors ça tient pas la route ton truc.
- Mais..
- Pis en vrai, t'attend pas cinq ans sans rien dire, c'est bête. La princesse est aussi bête que le bonhomme en fait.
- Mais..
- Désolé Papi, mais là c'est pas possible. Et pourquoi il lui faut forcément un dragon ?
- Hé bien.. pour prouver son grand amour, montrer que l'impossible, il le ferait pour elle..
- Tiens tu vois, tu viens d'avouer que battre un dragon seul c'est impossible.
- ...

Et une deuxième :


J'ai trouvé un nouveau livre. Différent celui-là. Des runes ornent chaque page dont le contenu est crypté, soi-disant pour protéger l'utilisateur d'un sort horrible. Sornettes ! Seul un faible échouerait, et je suis fort.

Que..? Rien ne se produit ! Il devait y avoir un piège quelque part, j'étais censé me retrouver devant Lui en personne. L'Homme Bleu, maître de.. oui ce doit être le mot pour terreur. Je peux me méprendre sur ce dont il est souverain, mais ma traduction des écrits est formelle : Il est la puissance incontestable et incontestée d'un autre monde, Grand Alchimiste, Mage suprême..
Rien d'absolument maléfique, mais ce n'est pas étonnant. Vu que les arts sombre sont interdits, les auteurs de tels livres prennent des précautions, rien de plus normal. De plus, un accord avec le bibliothéquaire me permet de savoir exactement où se trouvent tous les livres de magie noire.
Je me remets au travail de l'incantation..

Enfin ! Après une nuit entière de travail, ma peine va être récompensée. Ce sera mon premier pacte avec une puissance occulte !
Minuit. J'incante.

Je suis dans son monde. Tout est immense et je suis dans une forêt. Des champignons de la taille d'une maison sont devant moi, rouges. Comme le sang.
Ah ! L'Homme Bleu, ma récompense ! J'ai juste le temps d'apercevoir que je suis également bleu avant de m'avancer vers lui.

“Bonjour le nouveau, un peu de Salsepareille ?”

Je reprends les poésies =) :

Jamais dans ma vie je n'ai pu autant rêver,
Jamais dans ma vie je n'ai pu autant aimer
L'amour tous nous entraîne et nous fait danser,
Nous fait fleurir et faner, puis enfin pleurer.

Les corps en redemandent, les coeurs en réclament,
S'approchent au plus près du soleil et s'enflamment.
Tous savent l'histoire et pourtant recommencent,
Renaissent de leurs cendres et tentent leur chance.

Qu'y puis-je ? je suis un homme comme les autres,
Un homme, mais un de ceux qui aiment l'autre.
Je t'aime hier et aujourd'hui et demain.

Sans cesse je pense au lendemain : c'est en vain.
Carpe diem, et moi je t'aime au jour le jour,
Je porte une cicatrice en forme d'amour.


Again :

Autant que je suis ombre tu es lumière,
Et seule toi peut exaucer mon humble prière.
Vois-tu, en bien des domaines j'ai de la chance :
Mes amis m'apprécient ; d'eux, je tire mon essence.

Ma famille est complète, elle s'entend à merveille.
Et le matin sans crainte aucune je ne m'éveille.
Je n'ai pas d'ennemis, du moins dignes du titre,
Mes professeurs ne me voient pas faire le pitre.

Ainsi ma vie peut sembler heureuse en tout points..
Or il manque encore une chose essentielle,
Sans laquelle une existence n'est qu'un filin,

Sans laquelle la vie n'est qu'une ritournelle :
Un morceau, une pincée d'amour, mais de toi !
Car quand je te vois, je me sens l'âme d'un roi !

A suivre..

Un feu, étrangement, en mon coeur se répand.
A ta vue il brûle fort, y a-t-il un rapport ?
Ô brasier qui dévore, et qui jamais ne dort,
Ne peux-tu à présent brûler calmement ?

Les flammes de ta passion dévorent ma raison,
Et l'amour se déverse ; j'en ai trop, j'en reverse.
Ô feu, toi qui me berce, mais aussi me bouleverse,
Je t'abandonne mon nom, ma vie, et ma raison.


Bouh.. j'aime rien de ce que j'écris en ce moment :/

Ah ^^

Ben je l'avais pas vraiment oublié mais c'était une poésie destinée à la base à une personne particulière et dans ces cas là je laisse le choix à la personne de divulguer ou de garder pour elle seule le poème =)

Libre à elle de faire ce qu'elle en veut

Ben oui ^^

Morwen.. what else ?

Moi je trouve ça tout beau tout joli^^

Et j'avais pas vu la petite histoire avec le papi et le gamin, ça m'a bien fait rigoler.

Coucou vous deux =)

Je crois bien l'avoir déjà dit mais ça fait toujours du bien de savoir son travail apprécié, même un peu. Et pis les critiques ont pas besoin d'être constructives tant que ça vous plait, c'est l'essentiel - je me critique bien assez moi-même >_> -
Et en effet Morwie je me suis assez inspiré du conte de La Fontaine, c'est voulu ^^

Made in Corsica :

Il est une chose dont je dois t'entretenir.
Une chose importante, que toi seule doit entendre,
Un secret connu de moi, que je vais trahir.
Aussi, sois discrète sur ce que tu vas apprendre.

Et ne va pas le dévoiler aux quatre vents.
Et dans le secret ne garde que peu de gens.
Allons, me résoudrais-je à te dire cette chose ?
Ne puis-je, une fois, me dire d'un coup : "Allez, j'ose." ?

Car il n'est pas simple de prononcer ces mots !
Et si j'attends trop, mes paroles sonneront faux.
Vite, je te le dis avant que je n'hésite :
Oui c'est toi, toi que j'aime, que j'aime sans limites !

Allez, je reviens dans la vie du forum avec quelques écrits faits cette année ou retrouvés par hasard, ayant la flemme, je dois l'avouer, de faire un Rp à l'instant, et étant plutôt content de montrer mes œuvres, si on peut les appeler ainsi, à des gens =)

Et, grande différence depuis la dernière fois, j'essaye de trouver des titres à mes textes =o
Voici donc... Le malade :

Elle est passée dans mes yeux, et le monde entier a pu la voir s'y installer. Elle est allée le long de mon bras, est montée sur mon épaule. Elle a continué le long de mon dos, s'est arrêtée au milieu, à fait demi-tour. Tout en haut de mon crâne elle a planté son drapeau. Ensuite, elle s'est attaquée à mes pieds, y descendant plus rapidement qu'aucune lumière ne pourra jamais le faire. Puis, après avoir fini son œuvre, elle est remontée, repassant par chaque recoin de mon corps.

J'ai cru qu'elle avait fini, mais c'était le travail de surface qui venait d'être fait.

Elle s'est attaqué à tous mes nerfs, s'infiltrant à travers ma peau. Elle a pris possession de la moindre artère, de la moindre veine ; elle est dans mon sang et elle me ronge. Elle me ronge le jour, et la nuit je ne peux dormir qu'en la sentant se répandre dans chaque battement de mon cœur.
En quelques jours, elle l'a assiégé, et comme le reste de moi-même il s'est rendu.

Elle court elle court, la maladie d'amour...

[Ouh, ça fait un peu bizarre de poster des trucs aussi romantiques avec l'image d'Athos à côté ^^, Kao convenait mieux =).]

Et comme je suis, justement, dans une période de romantisme chronique (et pour cause ! la plus belle fille au monde m'aime ! oh quel homme heureux je suis !), voici encore un petit texte qui traite de l'amour. Oui j'aime, et oui vous risquez d'en entendre parler pendant longtemps ! (Sensiblerie dégoulinante, me dirait mon prof de français =/).

Folie des sens :

J'ai tant senti son parfum que je peux presque le voir ; c'est le parfum de l'amour, je crois.
J'ai tant senti son parfum que je sais qu'elle n'en met pas. C'est bien mon esprit qui l'entoure de ces volutes à l'odeur de folie.

Folie de mes sens.

De ma vue qui m'accuse de parfois détourner mes yeux d'elle.
De mon toucher qui m'assure que ses mains sont deux anges m'emportant au ciel.
De mon ouïe qui entend sa voix toujours au-dessus de celle des autres, qui ne peut l'occulter.
De mon odorat qui croit sentir des effluves d'elle à chaque moment agréable.
De mon goût qui ne peut plus fonctionner lorsqu'elle s'infiltre dans mes pensées.

On est Romantique ou on l'est juste pour les filles, hein ! ^^ Tu peux remercier ta console, sinon, Athos ne colle pas exactement à l'image que l'on a du romantique =p

Tu en as grand besoin ? Quelque chose de particulier, ou simplement une envie de romantisme ? =o

Et ce n'est pas moi qu'il faut remercier, mais ma muse, celle qui empêche mon écriture de tomber dans le comique en faisant faire du 500 battements à la minute à mon pauvre petit cœur =).