Nom : Day
Prénom : Laeticia
Âge : 47 ans
Fonction : Professeur de Vita
Race : Mi-Ange mi-Humaine. Dans son monde, les hybrides donnent des êtres très étranges : des êtres aux ailes d’anges mais dénués de leurs autres caractéristiques physiques. Ils ne possèdent pas les pouvoirs magiques des anges. Ils adoptent le sexe de leur parent humain et sont stériles. Dernière caractéristique : ils sont immortels de façon éphémère. Ils gardent un corps jeune durant cinquante ans et il est extrêmement dur de les tuer durant cette période, voire impossible. Puis, à leur cinquantième année, ils s’éteignent soudainement, et ce après une agonie de trois jours.
Monde d’où vous venez : Monde mineur et reculé où les être humains doivent parfaite obéissance aux anges, êtres volants et immortels aux grands pouvoirs magiques et à la beauté surnaturelle (ils ne meurent que lorsqu’ils s’accouplent, ils donnent obligatoirement naissance à des faux jumeaux). [Inutile de l’ajouter à l’Atlas.]
|Description|
Plus que trois ans.Nous sommes le 1er septembre et Laeticia fête en secret son quarante-septième anniversaire. Pourquoi en secret ? Parce qu’elle n’a révélé son anniversaire à personne, ni sa malédiction. Seul le Directeur sait qu’elle mourra dans trois ans, après trois jours où elle devra être enfermée dans une pièce insonorisée pour que personne ne se rendre compte qu’elle agonise. Elle tremble rien qu’à l’idée de ces trois jours, sûrement les plus durs qu’elle aura à vivre de sa vie. Dans son enfance, elle a déjà vu plusieurs métis mourir. Elle était dans un orphelinat pour les gens de son espèce et il y avait une salle spécialisée pour les mourants. Elle était interdite, bien sûr, mais elle faisait toujours en sorte d’assister aux derniers instants des hybrides. Elle avait l’impression qu’ainsi leur souffrance n’aurait pas été ignorée, qu’elle n’était pas anodine et inutile, puisqu’elle se souviendra toujours de ces enfants maudits. Oui, absolument tous ces visages sont incrustés dans sa tête, elle se souvient de tout le monde, comme si cela pouvait changer quelque chose.
Elle a quarante-sept ans. Qui pourrait le croire ? Le sang des anges qui coule dans ses veines a stoppé sa croissance à la fin de son adolescence, la faisant conserver un corps jeune. On lui en a souvent posé des questions, sur son âge, mais elle n’y a jamais vraiment répondu. Elle n’aime pas parler de son état d’hybride, de la mort qui s’approche d’elle à chaque jour… Qui aimerait en parler ? Qui aimerait le savoir ? Enfin, il suffit de chercher un peu pour savoir qu’elle est ici depuis un peu plus de trente ans, et tout le monde sait qu’on ne peut provoquer la Déchirure que durant son adolescence. Ainsi, ils peuvent avoir une approximation, mais jamais grâce au biais de la principale concernée. Quarante-sept ans, c’est vieux tout de même, surtout face à son espérance de vie. Et pourtant elle se sent encore jeune, il lui arrive souvent d’agir comme un enfant et n’a pas vraiment le sens des responsabilités. Personne ne la croit, au départ, lorsqu’elle dit qu’elle est professeur. Et qui pourrait croire qu’elle a quarante-sept ans ? Ce nombre obnubile son esprit, elle se le répète sans arrêt. Le chiffre trois aussi, le nombre d’années avant sa mort et le nombre de jours de sa souffrance. Comment pourrait-elle penser à autre chose ? Sa vie est une suite de chiffres et de nombres, elle aime penser à des choses par des numéros. Le problème est que, dès qu’elle commence à faire des mathématiques, elle se perd dans les signes en n’y voyant que les images auxquelles elle les associe.
Et si elle sortait de sa chambre ? Non, elle n’a pas envie, là, maintenant. Le problème est qu’elle a prévu un cours pour dans deux heures et elle a faim. Il fallait donc qu’elle se lève… Elle aimerait bien rester au lit encore un peu… D’habitude elle se lève d’un bon dès qu’elle ouvre les yeux, pleine d’énergie et de joie, impatience de commencer la journée. Mais à chacun de ses anniversaires elle se sent lourde, elle ne veut plus bouger, elle se pose des questions existentielles qui la torturent avec sadisme. Elle jette un coup d’œil dehors, elle n’a ni volets ni rideaux. Le soleil est déjà levé, inondant sa chambre de ses doux rayons. Il fait beau aujourd’hui, ô ironie. Et comme à chaque fois, Laeticia sent son cœur se gonfler d’énergie rien qu’à voir l’astre lumineux. Elle se lève donc, sourire aux lèvres, chassant en un instant ses idées noires.
Elle est une enfant du Soleil. On l’appelait comme cela, à l’orphelinat, certains l’appelaient même tout simplement Soleil. Elle sourit à ce souvenir, ah, tous ces enfants qui venaient vers elle pour pouvoir voir ses cheveux ! Et elle, folle de joie de leur faire plaisir, qui les cajolait et faisait tout ce qu’ils voulaient ! Ici, les enfants sont beaucoup moins mignons, plus jeunes aussi, plus durs à cause du Jeu et puis ce ne sont pas des hybrides, peu d’entre eux connaissent la saveur de quelques 24h. Mais ils sont toujours aussi étonnés de ses cheveux. Ces cheveux couleur de l’arc-en-ciel, qui changent de couleur continuellement, en fonction des reflets du soleil. Des cheveux courts éclatants qui émerveillent et surprennent. Ses yeux aussi, qui ont cette même caractéristique que de contenir des myriades de teintes lumineuses et changeantes. Mais tout cela ne vit que face au Soleil car dès que vient la nuit, dès qu’elle se trouve dans une pièce sans soleil, ses cheveux et ses yeux deviennent complètement noirs et son regard ne peut plus déceler de couleur, il n’y a plus qu’un triste monde en noir et blanc. Peu de gens connaissent cette caractéristique puisqu’elle évite au maximum les pièces fermées et que personne ne partage ses nuits.
« Bonjour Laeticia ! »
Personne ne l’appelle par son nom, sauf le directeur et les têtus. Beaucoup d’élèves sont étonnés d’appeler leur professeur par son prénom, mais elle ne va pas jusqu’à leur demander de la tutoyer. Elle a quarante-sept ans, tout de même !
« Dis donc, vous n’auriez pas oublié quelque chose ? »
La jeune femme observe son interlocuteur, interloquée, avant de remarquer qu’elle était en chaussons. Elle ri, encore étonnée de sa propre inattention. Qu’elle est tête-en-l’air ! Elle retourne donc dans sa chambre, saluant au passage bon nombre d’élèves et de professeurs se dirigeant vers le petit déjeuner. Elle plaisante un peu avec eux de sa bêtise du jour, souriante et agréable. Enfin, elle devient beaucoup moins agréable quand elle essaye d’assouvir sa curiosité sur toi ou qu’elle prévoie de s’amuser… à tes dépends, le plus souvent. Elle profite de chaque jour qui passe, comme si le prochain allait être le dernier.
Lorsqu’elle arrive pour le petit-déjeuner, presque tout le monde est déjà sorti. Elle va rejoindre un élève du sixième cycle, un musicien, qu’elle adore questionner. Qu’elle adore tout court, d’ailleurs. Laeticia aime tout ce qui se rattache à l’art, n’importe lequel, elle adore discuter et argumenter sur des choses diverses et variées. Et elle en intéresse beaucoup avec ses idées souvent enfantines et poétiques, voire même utopistes, elle adore répondre à des questions personnelles par des phrases énigmatiques et incompréhensibles. Laeticia est beaucoup aimée, sauf par les rares qui critiquent sa trop grande familiarité pour son poste. Pourtant, elle n’a aucun véritable ami, aucun confident, personne qui la comprenne vraiment. Elle aime passer du temps seule, parfois, et n’a pas besoin de compagnon. Elle n’a pas besoin des autres pour vivre, elle existe par ses propres moyens, son amour de la vie ne faiblit jamais. La jeune femme est courageuse et forte, elle n’aura jamais besoin de partager ses problèmes. Paradoxalement, elle veut toujours aider les autres et c’est dans ce but qu’elle est devenue professeur.
College : Vita.
Cycle : Ex-troisième cycle.
Niveau de perversion jusqu'auquel vous pouvez aller : 0. Laeticia ne participera sûrement pas au RP et, même si c’était le cas, elle ne ressent aucun désir et ne se laisserait pas violer.
Autre : Personnage à supprimer le 1er septembre 2012.
|Vous|
Pseudo/Surnom/Prénom : Princesse Sissi ! Et oui, votre souveraine vient sauver les Vita.
Comment êtes-vous arrivés ici : Keuf keuf… J’ai aidé à la création ?
Ce que vous aimez : c.f. fiches de Siley J. Montil et Miyoki Yuitsu
Ce que vous détestez : c.f. fiches de Siley J. Montil et Miyoki Yuitsu (et ce questionnaire que j’ai pas envie de me taper pour la troisième fois ! Oui, c’est moi qui l’ai créé, et alors ?)
Devise : « Il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait. »
Petit message (à n'importe qui) : Aux dernières nouvelles, ce personnage ne servira qu’aux cours… Sauf si mon état de folle prête à l’alise s’aggrave encore.