Amarth, votre destinée
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 Petit ménage fu fu fu! ^.^

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Seraphim Tanakh

Seraphim Tanakh

Masculin Nombre de messages : 74
Collège : Vita
Cycle : Sans-Cycle
Fiche de Présentation : Moi
Ses RP : Là où l'on ne doit pas être
Intrigue I | Sartre et les Autres

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MessageSujet: Petit ménage fu fu fu! ^.^   Petit ménage fu fu fu! ^.^ EmptyMer 1 Sep - 18:53

Seraphim émit un bâillement et s’étira avec la grâce d’un félin. Il venait de piquer un bon petit somme et il était maintenant complètement revigoré. Enfin ceci ne l’empêcha pas de paresser encore un peu au lit. Il mit bien une bonne demi-heure avant de se décider enfin à se redresser. S’asseyant au bord du lit il observa la pièce. Malgré tout ses efforts, elle restait encore dans un sale état. En fait, seul son coin à lui était parfait. Il avait fait couper le haut du lit superposé et dormait maintenant dans un lit simple rabiboché mais assez peu voyant vu qu’il l’avait fait repeindre pour presque le faire ressembler à un lit neuf. La table de chevet et la commode près de son lit étaient aussi réparées et repeints. La peinture donnait un effet de bois clair. Il avait mis aux ordures le reste du lit et acheté des nouveaux draps. Pas question qu’il dorme dans de telles loques ! Il avait même fait nettoyer son coin, ce qui signifiait : plus de saletés au sol ni sur les murs. Bon son rêve de les voir blancs n’était pas encore réalisé, mais ça viendrait ! Il avait également acheté un tapis pour ses pauvres petits pieds. Pour le reste, la saleté était devenue minime et tous les meubles en bois étaient réparés. Il avait également acheté un canapé neuf mais comptait faire rabibocher les autres. Les seuls endroits qu’il n’approchait pas étaient les lits des autres Sans-Cycles. A la place c’étaient les élèves qu’il recrutait pour faire le boulot à sa place ! D’ailleurs, ça lui faisait penser que ça faisait un moment qu’il n’en avait pas chopé un pour faire le ménage. Il avait acheté du tissu et du rembourrage donc il comptait aussi sur ce prochain élève pour faire du rabibochage de canapé !

C’est partit ! Il se leva et s’habilla élégamment puis sortit faire le tour du pavillon des élèves. Il finit par en trouver un en train de … se prélasser au soleil … Mais quelle faignasse ! Sera se dirigea d’un pas rapide jusqu’à sa victime qui ne le vit que trop tard et n’eut pas le temps de fuir qu’il le tenait déjà par le col.


« Salut toi, tu vas me faire le plaisir de venir avec moi. »

« Mais … »

« Pas de ‘Mais’, bouge-toi ! Avance devant ! Ne me force pas à te toucher pour te faire avancer ! Si tu tente de fuir je t'explose ! Plus vite, crétin !! »

Il émit un grognement félin pour faire accélérer l’élève qui marchait beaucoup plus vite. Ils ne tardèrent pas à arriver dans la planque et Seraphim commençait déjà à donner ses ordres. Les ‘fait-ci’, ‘fait-ça’, ‘non, là’, ‘pas comme ça abrutit, comme ça !’ etc. pleuvait drue et il ne laissait même pas le temps à l’élève de reprendre son souffle ne serait-ce que trente secondes. Le brun ne le ménagea pas pendant près de trois heures. Au bout de ces trois heures, un ménage complet avait été fait et un canapé avait été rafistolé. Ce nigaud avait comprit le truc au bout seulement d’une heure.

Sera décida donc de le laisser partir et de s’installer sur son canapé. L’élève ne se le fit pas dire deux fois mais au moment de sortir, il percuta quelqu’un …
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MessageSujet: Re: Petit ménage fu fu fu! ^.^   Petit ménage fu fu fu! ^.^ EmptyMer 1 Sep - 22:58

  • Trop de soleil... Beaucoup trop de soleil... Ses yeux n'étaient pas fais pour la clarté du jour, c'était un noctambule, un chasseur nocturne. Cependant certains impératifs l'obligeaient parfois à sortir de jour, à son grand malheur. Car il s'avérait qu'il était quasiment aveugle en pleine journée. C'était le moment où il était peut-être le moins dangereux pour les autres. Cependant, actuellement il était descendu dans la pénombre rassurante du lieu que les élèves de l'université nommait « Monde d'en Bas », cependant, Gabriel préférait l'appeler « Ancien Monde », car ces bâtiments semblaient avoir été enfouis sous le petit village qui était le seul voisinage autour du domaine. Pourquoi descendait-il dans cet endroit où seul les âmes errantes osaient vivre?

    Car il était lui même une âme errante.

    Cependant le mystère de cet endroit l'avait toujours intéressé, intrigué. Pourquoi avait-on abandonné cet espace de vie pour en construire un autre? Et question d'autant plus intéressante : Pourquoi, en plus de l'avoir abandonné, l'avait-on laissé debout? Comme une ville mort-vivante. La réponse était peut-être là : car cette ville était le tombeau de nombreuses âmes, et que détruire les anciens lieux de vie de ces âmes aurait équivalu à profaner leur dernière demeure.

    « Témoignons leur du respect dans la mort, mais auparavant laissons les mourir sans attention, logique bien humaine. »

    C'est ainsi, qu'allongé sur les larges bords de l'ancienne fontaine, maintenant asséchée, qu'il pensait, qu'il se rappelait, mais rappeler quoi? Y avait-il matière à ce rappeler quoi que ce soit d'intéressant? Une chose, une chose en particulier dont il devait se souvenir? Pourquoi... Pourquoi quoi? Que signifiait ce pourquoi, dans quel contexte s'inscrivait-il, à quoi ce rapportait-il?!

    « - POURQUOI ?! » Hurla-il en se levant brusquement, son corps soudainement tendu à l'extrème, comme la corde d'un arc menaçant de se rompre, comme le fil de son esprit qui le maintenait dans un état de semi-conscience. La mémoire... Qu'était la mémoire? Le fait de se rappeler ce qu'il avait fait hier, avant-hier? De rapides images se succédant dans son esprit, cependant tout lié par un fil rouge, qui leur donnait une cohérence. Ou alors étaient-ce ces flashs qui revenaient parfois? Bouts de souvenirs, légère odeur de terre mouillé, sensation poisseuse sur les mains... Qu'est-ce que tout cela signifiait? Est-ce que cela avait-il seulement une signification? S'il était fou, alors qu'étaient-ils eux? Il secoua la tête, tenta d'évacuer ses pensée intruses, comme des parasites sur une onde faisant grésiller le cours normal de ses pensées. Il remarqua soudainement son corps battant à la chamade, et ses poings serrés à tel point que ses jointures étaient blanches. Si l'eau de la fontaine était encore présente, elle aurait surement montrée le visage détruit d'un homme perdu par ce qu'il était, dévaster par son incompréhension, rendu coléreux par son illogisme.

    Sans réfléchir il se mit à marcher, il ne sentait plus aucun attrait pour ce lieu dans le moment présent, il avait besoin d'un terrain connu. Le « dortoir » des Sans-Cycles ferait parfaitement l'affaire, de plus à cette heure de la journée il ne risquait pas d'être dérangé par un de ces « camarades » d'infortune, de plus « étrangement » ils ne sympathisaient pas, comme si, malgré leur condition de paria, ils étaient fait pour se repousser les uns-les autres. Pas que la froideur régnant dans le groupe ne le gène, loin de là, cependant c'était un autre point qui l'intéressait. Il marcha jusqu'à l'escalier de ferraille qui menait à la surface, cependant ce même escalier passait par un lieu que peu d'élèves de l'université connaissent : Le squat. Rendez-vous de tous ceux prétendument en « marge » de la société amarthienne, et lieu de débauche quotidien, cet endroit était un des endroits qui fascinait réellement Gabriel, comme si cet endroit était une sorte de soupape ou certains extériorisaient ce qu'ils ne pouvaient pas faire éclater dans l'enceinte même d'Amarth. Lorsqu'il eut fini de grimper les derniers degrés de l'escalier il se retrouva dans cet ambiance enfumée par de multiples produits, aux effets plus ou moins euphorisant. Il promena son regard sur les quelques élèves qui peuplaient la salle, ils étaient allongés sur des coussins usés et rappés de par leur utilisation par des générations et des générations d'élèves. La pièce en elle même était sombre, et les quelques fenêtres étaient sommairement barricadés par des planches. Le plancher usé, et poussiéreux, recouvert par des taches noires non-identifiés. Les murs avec le papier peint décollé collaient parfaitement avec l'ambiance non entretenue et sale de la pièce. La seule touche personnel et donnant un air de vie à cet endroit étaient les bougies que les élèves avaient ramenés qui diffusaient une douce lumière rougeâtre, faisant ainsi parfaitement ressortir les volutes de fumées flottant dans la pièce...

    Il sortit par la porte arrière du bâtiment, et remonta la grand-rue animé. Il frémissait à chaque contact d'épaule avec une personne, les yeux constamment baissés sur le sol pour éviter que ses yeux ne le brulent trop du fait de la trop grande luminosité régnant dehors. Arrivant dans le parc il se dirigea rapidement vers le pavillon des élèves où il entra, faisant taire les deux seuls élèves présents dans l'entrée à ce moment, malgré le fait qu'ils ne sortaient que la nuit, ils connaissaient parfaitement cette haute silhouette noire qui hantait le domaine de Amarth et ses environs, aux activités toujours mystérieuses. Cependant, indifférent à cette présence il tourna la tête vers le portail noir au fond du hall qui menait vers l'antre des sans-Cycles, il entendit justement un bruissement aux alentours du portail, et s'avança à grand pas. Lorsqu'il fut plus près il remarqua que la porte était légèrement ouverte, de plus des voix montaient depuis le bas de l'escalier. Cependant ce qui l'intéressait était plus proche. Il fit mine de commencer à descendre dans l'escalier lorsqu'il se retourna brusquement et aperçut un élève esquissant un mouvement pour sortir discrètement du coin d'ombre où il c'était dissimulé. Le visage de Gabriel ne trahit aucune émotion, ni étonnement ni colère, il dit :

    « Curieux n'est-ce pas? »

    Et d'un mouvement rapide attrapa le bras du jeune homme, et le tira d'un geste ferme vers l'ouverture descendant dans le sous sol du bâtiment, et le poussa dans les escaliers. L'élève fit mine de se dégager, mais Gabriel resserra la pression sur son bras, et lui décocha un regard qui l'empêcha d'émettre la moindre protestation. Cependant, une fois arrivé en bas des marches il heurta de plein fouet une masse humaine. Cette même masse poussa un petit cri et recula en arrière portant la main à sa tête, Gabriel lui, se contenta de baisser la tête vers la chose qu'il avait heurté, et remarqua qu'il s'agissait d'un élève. Brun, petit à lunette, 13-14 ans à vue d'oeil. La seule chose qui lui vint à l'esprit était : qu'est-ce qu'il vient faire là? Il haussa légèrement les sourcils et dit d'une voix neutre :

    « Je ne crois pas que ta place soit ici »

    Cependant il ne s'écarta pas et leva le regard vers la deuxième silhouette.

    « Ah, Seraphim. Je suppose que c'est ton esclave pour le ménage. »

    D'ailleurs il remarqua les travaux effectués par l'élève. Le canapé réparé, et la poussière de la pièce entière envolée. De plus son regard glissa vers le coin de la pièce que le sans-cycle c'était attribué, brillant comme un sous neuf, et en parfait état. Il murmura :

    « Quelle futilité... Nous sommes condamnés à être des parias et tu t'occupes de l'aménagement de la pièce. Je ne comprends pas. »

    Il se rappela soudain le poids qu'il trainait et ce tourna vers l'élève, et se baissa légèrement pour être à sa hauteur, et il lui murmura :

    « Veux-tu savoir ce que sont les sans-cycle? »


Dernière édition par Gabriel Ó Mordha le Ven 3 Sep - 18:32, édité 1 fois
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Prune L. Adams

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MessageSujet: Re: Petit ménage fu fu fu! ^.^   Petit ménage fu fu fu! ^.^ EmptyJeu 2 Sep - 17:43

    Un petit gémissement se fit entendre, comme un cri étouffé mêlé à des larmes. Une goutte de sang vint s’écraser au sol, suivit de plusieurs. La lame passait encore et encore dans la plaie, la rendant encore plus profonde à chaque allée et venue. L’entaille formée dans l’avant-bras avait sectionnée plusieurs ligaments. Le visage de la jeune fille devint blanc, et après un dernier passage du couteau, elle tomba en arrière, sur le sol. Prune regarda son poignard, assez satisfaite. Cependant, elle était déçue que cette chochotte se soit évanouie avant qu’elle ait fini de tester sa lame. Elle n’avait pas encore eu le temps de toucher l’os. Dans tous les cas, il entaillait remarquablement bien. La lame était épaisse d’environ six millimètres et longue de vingt-neuf centimètres. C’était parfait. De plus, le manche en bois était très pratique, et l’étui qu’elle avait pris avec était dans un cuire résistant. La jeune brune rangea son poignard, puis enjamba le corps de la fillette que plusieurs personnes tentaient de réveiller. Quand elle passa, elle entendit des murmures, ainsi qu’une grande vague de frissons chez chacun. Une tension incroyable régnait autour d’elle, ainsi qu’une peur incroyable, tandis qu’elle était totalement détendue. Et Prune adorait ça. C’était son péché mignon, la peur. Elle aimait la semer partout où elle allait. Et désormais, le simple fait de passer à côté de quelqu’un suffisait à effrayer. Elle était au summum de l’extase.

    Avec sa démarche féline, la psychopathe quitta cette petite foule qui s’était créée autour de la petite fille qui avait servie d’aiguiseur pour la lame de son nouveau poignard. Prune marcha hâtivement jusqu’au bosquet d’automne. Elle n’affectait pas particulièrement cet endroit. A vrai dire, elle n’affectait rien. En effet, la brunette avait une maladie rare, qui était la psychopathie. L’affection faisait partie des émotions qu’elle était totalement incapable de ressentir. Pour les lames, c’était différent. C’était simplement une passion, une admiration. Rien de plus. La seule chose qu’elle aimait réellement, c’était semer la peur. Et pour cela, elle pouvait utiliser tous les moyens. Vraiment tous.

    Prune sortit de ses poches deux couteaux poing-américain. Elle fit passer ses doigts dans les cinq trous de chaque manche, prévus à cet effet. Elle observa un vieux prunier aux feuilles blanchâtre virant vers un rose pâle. Dans cet endroit, l’automne était éternellement conservé, de ce fait, les prunes étaient bien mûres et leur goût n’avait d’égal. Prune Léonie serra le poing, et planta la lame dans le tronc d’arbre. Elle enfonça la seconde et tenta de se soulever à la force des bras. Le premier couteau glissa légèrement mais tint bon. L’arbre n’étant pas forcément doté d’un tronc très grand, la jeune fille attrapa une branche située légèrement plus haut, et se hissa en se servant des manches des couteaux poings-américains comme prise pour ses pieds. Elle commença alors une récolte aussi grande que rapide. Elle en fourrait une de temps à autre dans sa bouche, recrachant le noyau par la suite. Toutes les autres prunes allaient directement dans un sac en cuire, qu’on refermait avec un lacet noir, que la Sans-Cycle gourmande avait perdu.
    Prune sauta du haut de l’arbre en tenant fermement son sac, puis, l’ayant déposé soigneusement à terre, elle reprit ses deux couteaux pour les remettre dans les poches. Elle s’en alla donc, ses kilos de prunes dans les bras.

    Elle se dirigea alors vers ce qu’on appelait « la Planque des Sans-Cycles ». Les autres élèves mis en quelque sorte en quarantaine étaient habitués – apparemment – à son comportement étrange, qui consistait souvent à ramener des sacs entiers de prunes. Evidemment, celui qui en mangeait une sans y être invité se voyait insulté de tous les noms, et surtout entaillé. Ce qu’elle adorait, c’était jeter les noyaux de ces fruits sur le lit de Seraphim, qui était juste en face du sien. Elle réduisait toujours à néant les efforts qu’il faisait pour ranger cet endroit, qui de toute façon était un taudis incroyable, et le serait toujours. Seul son petit coin à lui contrastait avec le reste. On aurait dit qu’une lumière divine régnait pertinemment au-dessus de l’endroit où était installé le beau garçon. Une vraie fée du logis, voilà ce qu’il était. Alors, pour lui donner du travail à faire, ou plutôt à faire faire à ses larbins, elle cassait les canapés, les chaises, la table, et avait même saccagé une fois son matelas avec un petit canif. Oui, Prune avait toujours vécu dans le luxe. Désormais, elle y était allergique. Cet endroit délabré qu’était leur planque lui convenait parfaitement. Et ce n’était certainement pas un androgyne au prénom étrange qui allait rendre ce lieu aussi insupportable que l’était sa maison. Trop de luxe tue le luxe.
    Prune Léonie arriva dans le pavillon des élèves. Elle marcha un peu jusqu’à arriver devant la porte rouillée. Elle donna un fort coup de hanche pour l’ouvrir. Des regards discrets se tournèrent vers elle. Elle posa ses yeux froids et amusés sur tous ces élèves , qui tournèrent hâtivement la tête. Doucement, elle descendit l’escalier, afin de ne pas faire tomber ce qu’elle transportait. A mi-chemin, elle entendit la voix de Gabriel, ce nerveux.

    « Veux-tu savoir ce que sont les sans-cycle? »

    A ce moment précis, un morveux remonta avec rapidité et percuta la chef des Sans-Cycles. Le sac se renversa. Et les prunes dévalèrent l’escalier dans un fracas sourd. Le garçon sembla totalement paniqué en voyant l’expression de la jeune femme. Elle fronça les sourcils et le poussa, lui valant une chute phénoménale. On put entendre un cri s’échapper de sa bouche lorsque sa tête percuta les marches. Prune descendit rapidement l’escalier, l’attrapa par le col et le posa sur une chaise non cassée. Il semblait paralysé.. par la peur. Voyant cela, la psychopathe eu un sourire en coin. Elle se dirigea vers son lit puis, ayant regardé en dessous, elle en tira une valise s’apparentant à une mallette en métal. La jeune Adams la posa sur une vieille table qui manqua de s’écrouler, mais qui tint tout de même bon. Clic. Elle l’ouvrit lentement. Elle contenait de nombreux couteaux, poignards, canifs ainsi qu’un petit sabre. Elle en sortit un poignard possédant une lame en acier de douze centimètres. Prune fit demi-tour et se tourna alors vers le gamin qui avait fait tomber sa récolte.

    « Les Sans-Cycles, ce sont des élèves tellement dangereux qu’on les a mis au niveau le plus bas qui soit. Du coup, les Sans-Cycles peuvent faire ce qu’ils veulent, car aucune punition pire que celle d’être mis en quarantaine ne peut leur être infligée. Autrement dit, les Sans-Cycles sont autorisés, ainsi que capables, de tout. Te pisse pas dessus, sale porc »

    Sur cette dernière phrase, Prune Léonie entailla le visage du garçon sur les deux joues. Un cri de douleur retentit dans la cave. La chef du groupe explosa d’un rire totalement hystérique. Plus la peur grandissant dans les yeux du morveux, plus elle jubilait de plaisir. Elle se tourna vers l’androgyne et ajouta :

    « Oh, Sera, j’ai abîmé ta boniche ! Ne m’en veux pas surtout. »
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Seraphim Tanakh

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MessageSujet: Re: Petit ménage fu fu fu! ^.^   Petit ménage fu fu fu! ^.^ EmptyJeu 2 Sep - 19:39

Alors que Seraphim avait laissé partir l’élève et s’était assis il voulu faire une liste dans sa tète des prochaines choses à faire pour arranger encore plus la pièce. Des décorations peut-être ? Pourquoi pas des tableaux ? Il fut cependant coupé court dans ses pensées quand il entendit son ex employé non payé pousser un petit cri.

*Il n’était pas partit lui ?*

Il tourna la tète en direction de la sortie et aperçu Gabriel tenant un autre élève que celui que lui-même avait amené et également ce dernier qui était face au Sans-Cycle en se tenant la tète. Gabriel. En voila un qui n’était pas sympathique pour deux sous. Apparemment, il avait l’intention de faire quelque chose à l’élève amené. Et peut-être aussi à sa femme de ménage improvisée. Qu’importe. Il n’avait qu’à faire attention. Et l’espèce de brun efféminé pouvait bien faire ce qu’il voulait d’eux, à partir du moment où il ne salissait pas la pièce qui venait d’être lavée. Il ne vit pas son ex larbin détaler comme un lapin et il se vexa quand le Sans-Cycle dit qu’il était futile de s’occuper de l’aménagement alors qu’ils étaient des parias. Cependant, il eut à peine le temps d’ouvrir la bouche que tout un tas de prunes dégringolait les escaliers derrière Gabriel pour ensuite laisser passer leur chef trainant derrière elle l’élève. Il déglutit. Ca allait barder. Il devinait aisément ce qu’il s’était passé et redoutait ce qui allait arriver. Son pauvre sol allait entre être salit par du sang.

Il soupira de lassitude devant Prune qui faisait son speech.


« Oh, Sera, j’ai abîmé ta boniche ! Ne m’en veux pas surtout. »

Il haussa un sourcil à l’entente de cette phrase et répondit avec un ton légèrement ironique tout en faisant un geste de la main comme pour faire du vent.

« Faites vous plaisir Mam’zelle, je me fiche complètement de ce qui peut bien arriver à ce bonhomme laid. »

Sur ce, il se tourna vers Gabriel, bien décidé à lui dire sa façon de penser.

« Pense ce que tu veux mais, paria ou pas, moi je préfère une vie saine. Et vivre dans un endroit délabré et sale ce n’est pas mon truc. J’arrêterai de nettoyer près de ton lit et le laisserai moisir si ça te fait tant envi que ça. Personnellement, je suis trop beau et trop classe pour ne pas rendre l’endroit où je vis un minimum propre et vivable. Ma peau ne supporterait pas autant de saletés. D’ailleurs, tu devrais faire quelque chose pour toi aussi. C’est vrai, quoi ! ‘Faut bien avouer que t’es pas mal et pourtant tu te caches derrière ces immondes fringues noires et ces cheveux trop long pour être vrai. Je pourrais te faire une coupe d’enfer ! Et je pourrais te trouver des fringues sexy ! Quoi de mieux pour des beaux gosses comme nous ! Regarde Prune, elle est classe et sexy et pourtant ne fait aucun effort, c’est naturel ! C’est donc pas bien compliqué ! »

Il se tourna une seconde vers la jeune fille.

« Sans vouloir te vexer bien sur. »

Et tout en parlant, Sera s’était levé et effectuait des gestes assez théâtraux plus ou moins grand. Satisfait, le félin sourit et il se mit à inspecter ses ongles pour voir s’il n’en avait pas de cassés après les trois heures de nettoyages.
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MessageSujet: Re: Petit ménage fu fu fu! ^.^   Petit ménage fu fu fu! ^.^ EmptyVen 3 Sep - 19:10

  • Et ça recommençait. Il venait de s'abaisser au niveau du jeune élève, lorsqu'il entendit un fracas indescriptible, et vit une vague de prune dégringoler, il sut dans la micro-seconde suivante que leur "chef" était de retour de sa récolte quotidienne, et que l'élève qui venait de le percuter venait de refaire la même erreur, mais avec elle. Mauvais choix. Si lui l'avait laissé partir sans soucis car il ne l'intéressait pas le moins du monde, Prune, elle, allait lui faire quelque chose qu'il n'oublierait pas se sitôt. Ce qui était intéressant de remarquer, c'était que les trois sans-cycles étaient regroupés en cette même pièce, et que chacun apportait sa névrose avec lui. Prune, son amour pour tout ce qui était tranchant et sa psychopathie, traumatisant et tailladant les élève. Sera et son égocentrisme félin névrosé, dont l'imprévisibilité était légendaire. Et lui, Gabriel, passif, se contentant de les regarder, qui ne trouvait aucun intérêt à leurs jeux psychotiques. Cependant, aujourd'hui il s'y intéressait, plus par ennui qu'autre chose, bien qu'impatient qu'ils finissent et qu'il puisse enfin être au calme. Il se souvint soudain qu'il tenait lui même un élève à qu'il il avait failli faire la leçon, il le regarda et vit une expression de terreur intense dans ses yeux, et il tremblait de tout ses membres. L'élève vit qu'il le regardait et leva vers lui des yeux implorant qui n'eurent évidemment aucun effet sur Gabriel. Pendant plusieurs longues secondes ils se regardèrent, et finalement le sans-cycle le poussa dans les escaliers en lui disant :

    « Va-t-en. Tu as compris. »

    Le jeune garçon hocha vivement la tête, se retourna et détala dans les escaliers. Gabriel suivit sa montée jusqu'à ce qu'il disparaisse, puis il tourna à nouveau la tête vers Prune. Ses yeux pétillaient de plaisir devant les rigoles de sang s'écoulant le long des joues du garçon, goutant sur le sol et tâchant le tapis rapé que Sera avait fait nettoyé. Ils étaient tous plus ou moins fou, mais Prune était celle qui l'illustrait le mieux parmis eux. Son goût pour le sang et la souffrance des autres et surtout le fait qu'elle expose ses passes-temps en public faisait qu'à elle seul, elle cristalisait la crainte que les élèves avaient des parias de l'université.

    Puis il remarqua que Sera semblait s'adresser à lui, il se tourna vers lui, et remarqua son air passablement agacé, probablement par rapport à la remarque qu'il avait fait, il se lança dans une explication grandiloquente, agrémentant sa prose par de grands gestes qui devaient probablement donner une certaine importance aux futilités qu'il défendait. Gabriel affecta un air ennuyé durant l'explication qu'il lui fournit, ne serait-ce que pour voir quelle serait sa réaction lorsqu'il aurait fini. Malgré son petit ménage, lorsque le félin eut finit il sembla ne pas avoir remarquer son expression, ce qui confirmait bien qu'il était l'égocentrisme incarné. Il laissa de longues secondes s'écouler, puis dit d'une voix lasse :

    « Je t'assure que ta peau s'y habituera très vite, saleté ou non, nous sommes fait pour t'adapter. Et puis...,bien malgré lui il accompagna sa phrase d'un léger sourire moqueur, tu peux tout à fait arrêter de nettoyer autour de moi, je n'ai pas beaucoup à craindre sachant que ce n'est pas toi qui nettoie.

    Sa voix se fit cependant plus froide lorsqu'il aborda le sujet de son physique :

    « Par rapport à mon physique, je n'ai aucun conseil à recevoir de quelqu'un qui serait incapable de se débrouiller seul, sans aucune aide humaine. Tu es un assisté. C'est tout ce que j'ai a te dire. »

    Il se retourna et fit mine de remonter l'escalier, la tirade de Sera l'avait agacé, et s'il ne partait pas maintenant il risquait de s'énerver, et une alarme retentissait dans sa tête à chaque fois qu'il était sur le point de s'énerver, rapport à tout ce qu'il avait pu commettre durant cet état second qu'est la colère.
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Prune L. Adams

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MessageSujet: Re: Petit ménage fu fu fu! ^.^   Petit ménage fu fu fu! ^.^ EmptySam 4 Sep - 12:25

    Rien que ça. Rien qu’une once de peur. C’était assez suffisant pour la rendre folle de plaisir. Certaines personnes étaient excitées par le sexe, d’autres par le vide. Mais pour Prune, c’était bien la peur qu’elle donnait aux autres. Depuis toujours, c’était son réel péché mignon. Alors, aujourd’hui, elle était, pour les élèves d’Amarth, l’effroi incarné, un simple cauchemar vivant. Jouissif. Et en l’occurrence, ce jeune garçon lui rappelait qui elle était pour les gens habitant ce monde. C’était la raison pour laquelle Prune Léonie se sentait si bien, si hystérique, si désireuse de lui faire du mal. Elle était entre autre un démon : plus la victime avait peur, et plus elle prenait du plaisir à le torturer. C’était un cercle vicieux. De toute manière, si le pauvre garçon n’avait ressenti aucun effroi, cela aurait tellement énervé la Sans-Cycle, qu’elle l’aurait surement séquestré encore plus.
    Prune se retourna quand elle entendit l’autre détenu remonter l’escalier avec hâte. Il ne referma même pas la vieille porte. Tant mieux. Comme ça tout le monde pourrait profiter des hurlements de douleur du torturé. Elle ajouta quand même :

    « Si tu répètes ça à qui que ce soit, on t’retrouveras, t’inquiète pas pour ça, chien galeux ! »

    Commença alors une réelle scène de ménage. Madame Seraphim se mis très vite en colère, car Monsieur Gabriel n’avait, il fallait le dire, aucun savoir vivre. Oui, on aurait dit un couple qui se disputait sur l’état du loyer, la propreté, et autres sujets barbants. Le mi-homme mi-léopard reprochait au jeune homme colérique de ne faire aucuns efforts pour soigner la planque des Sans-Cycle et son apparence. Il affirmait que « il était trop beau et trop classe pour ne pas rendre l’endroit où il vivait un minimum propre et vivable ». Seraphim faisait partie de ces gens qui avaient goûté au luxe, et qui ne pouvaient plus s’en passer. C’était aussi pour ça que Prune Léonie réduisaient tous ses efforts à néant. Elle refusait de se faire contaminer à nouveau par le virus luxueux, et de vivre dans un univers semblable à celui où elle avait vécu avec ses « parents ». C’était pour cela qu’elle ne s’entendait pas à merveille avec lui. Mais ses rapports avec Sera étaient toujours meilleurs que ceux avec Gabriel. Il ne savait pas s’amuser. C’était un caillou. Un joli caillou en colère. Un joli caillou en colère qui ne se mettait pas en valeur ? Hmm.. En effet. Sur ce point, Seraphim n’avait pas tort. Gabriel avait une façon tout à fait particulière de s’habiller. Il le compara même à la jeune Adams, qui avait quand même, bien plus de classe que lui. Mais à vrai dire, la tenue de Gaby, Prune s’en contre fichait comme de l’existence de Père-Noël.

    « Tu es un assisté. C’est tout ce que j’ai à te dire »

    Prune explosa de son rire hystérique. Le jeune Sans-Cycle n’allait pas du tout apprécier cette remarque. Mais c’était bien envoyé de la part de Gabriel, qui était dans le vrai. La planque était souvent nettoyée, réparée ou décorée par un élève. Seraphim ne savait effectivement pas se débrouiller tout seul. La psychopathe se demanda ce que cela serait si on le lâchait seul dans la forêt pour une durée indéterminée. Drôle. Oui, ça serait drôle. A retenir.
    Un gémissement se fit entendre. Il venait de la bouche du garçon assis sur la chaise. Prune se tourna tout de suite vers lui. Elle pencha la tête sur le côté et sourit de toute ses deux. Elle caressa doucement la joue du garçon, jusqu’à ce qu’elle passe son doigt dans la plaie sanguinolente. Hurlement. Elle appuyait pour qu’elle s’ouvre davantage, faisant des mouvements d’allées et venues. Puis, l’héritière Adams enfonça son ongle. Elle explosa de rire. C’était énorme ! Elle était dans sa joue ! Nouveau hurlement de douleur. Elle se tourna vers les garçons et s’exclama :

    « Trop fort les mecs ! Il a deux bouches ! »

    Prune parti dans son hilarité de nouveau. Elle essuya une petite larme qui perlait à son œil. Elle fit demi-tour et posa son couteau sur la table. Elle resta quelques secondes devant sa valise avant de se décider. Voilà. Elle s’empara d’un petit canif, et entailla la table pour vérifier la lame. C’était parfait. De quoi provoquer de magnifiques plaies fines. Elle n’entendit même que le garçon derrière elle pleurait à chaudes larmes et retenaient son souffles. La jeune psychopathe se tourna naturellement vers Gabriel et dit de sa voix envoûtante :

    « Il faut dire que tu fais moins d’efforts que tout le monde ici pour vivre bien. Mais pour tout te dire, je m’en fous. De toute manière, Sera, t’es trop inutile à t’activer pour d’la merde. »

    Prune Léonie lança son petit canif en l’air et le rattrapa habillement. Elle fit cette action plusieurs fois, puis, soudain, elle le planta dans la chaise du garçon, juste avant qu’il ne touche son entre jambe. Sa vie venait certainement de défiler devant ses yeux. Son hurlement de peur se mêla au rire hystérique de la Sans-Cycle folle.
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Seraphim Tanakh

Seraphim Tanakh

Masculin Nombre de messages : 74
Collège : Vita
Cycle : Sans-Cycle
Fiche de Présentation : Moi
Ses RP : Là où l'on ne doit pas être
Intrigue I | Sartre et les Autres

Petit ménage fu fu fu! ^.^ Empty
MessageSujet: Re: Petit ménage fu fu fu! ^.^   Petit ménage fu fu fu! ^.^ EmptySam 18 Sep - 19:29

Sera n’en croyait pas ses oreilles. Non, non aucun rapport à l’autre imbécile se faisant torturer ! Lui, personnellement, il n’en avait rien à foutre. Non. Mais cet idiot colérique avait dit que sa peau s’habituerait à la saleté ! *Mais il est fout !* C’est d’abord ce que pensa un Sera palissant à l’idée d’être sale. Sa belle peau, noire de crasse ; ses magnifiques ongles, écorchés tout aussi noirs ; ses fabuleuses dents blanches, jaunâtres et sur le point de tomber ; ses beaux cheveux stylés, plein de graisse !! Sur le coup, il faillit en tourner de l’œil devant cette vision cauchemardesque … Et tout perdu à ces visions d’horreurs, il n’avait pas écouté un traitre mot de ce qu’avait dit Gabriel. Seulement un mot le fit sortir de sa torpeur.

« Assisté »

S’il avait regagné un peu de couleurs en revenant à la réalité, là, il venait de les reperdre en un instant. Le changement fut si rapide que pendant un instant il craint pour la sainteté de sa peau. Mais ce n’était pas le plus important. Assisté ? Lui ? Et Prune qui en rajoutait une couche en rigolant comme si elle était d’accord …

« De toute manière, Sera, t’es trop inutile à t’activer pour d’la merde. »

Ni une, ni deux, Sera vit rouge. Il reprit instantanément des couleurs pour devenir légèrement rouge de colère.

« De quel droit oses-tu petit gringalet efféminé, colérique, futile, oiseux, stérile, superflu … !! Tu ne me connais pas ! »

Il se tourna vers la jeune fille.

« Et toi non plus ! »

Au fur et à mesure qu’il parlait, de plus en plus de caractéristiques félines apparaissaient sur son corps. En l’occurrence, sa queue et ses canines s’allongeaient petit à petit tout comme ses pupilles, ses oreilles se modifiaient, ses ongles devenaient des griffes acérées et ses yeux brillaient maintenant d’un éclat doré. Sa queue battait furieusement l’air, renversant au passage un vase, qu’il avait acheté le jour même, allant se briser au sol et éparpillant ses morceaux tranchants. Et alors qu’il s’exprimait, il se tournait tour à tour vers les destinataires de ses mots.

« Vous ne connaissez pas ma vie et je suis persuadé que vous ne voulez pas la connaitre alors ne la ramenez pas en déblatérant des choses dont vous ignorez pertinemment ! Surtout toi ! Petite gosse de riches ! Tous les deux êtes surement plus assistés que je ne le suis ! Allez donc vivre trois ans en plein désert aride et on verra lequel de nous trois sera le plus attardé ! Bande d’ignares de la vie ! Vous … »

Croyant encore se faire comprendre, il continua de « parler » alors que, n’ayant pas remarqué sa transformation, et surtout, qu’elle était si avancée, il avait presque prit l’apparence d’un léopard, gagnant par la même occasion quelques centimètres, fêlant tout son répertoire d’insultes. Il parvenait tout de même à tenir sur ses pattes arrières, la transformation l’ayant plus changé en léopard humain qu’en humain léopard …
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